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24 rue des Grands Augustins
75006 PARIS


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Cote : 965.5 BER

"Pendant la guerre d'Algérie, des soldats se sont transformés en cinéastes amateurs: quand la majorité des militaires avaient en poche leur appareil de photo, eux ont choisi la caméra.
Jean-Pierre Bertin-Maghit a retrouvé 38 d'entre eux. Il les a placés Face à leurs propres images au. total 72 films. Un dispositif vivant de microhistoire qui confronte, au présent de l'entretien, mémoire des hommes et mémoire des images.
Que désiraient saisir ces soldats-cinéastes amateurs et qu'ont-ils souhaité garder en souvenir? Comment leurs histoires Font-elles effraction dans l'Histoire? Comment ces hommes, maintenant dans leur grand âge, restituent-ils aujourd'hui leurs expériences de jeunes gens pris dans une guerre ? .Autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre afin de contribuer à une histoire des combattants de la guerre d'Algérie.
Jean-Pierre Sertin-Maghit est historien, docteur d'État, professeur l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3, directeur de I'lRCAV et membre de l'Institut universitaire de France. Ses derniers ouvrages concernent le rapport entre documentaire et histoire, mais aussi. les films d'amateurs. Il a notamment dirigé Une histoire mondiale des cinémas de propagande (Nouveau Monde éditions, rééd. 2015)." (4ème couv.)


Contenu du DVD :

I. EXTRAITS DE FILMS

1. Les gaîtés du régiment (40'51)
André Geoffroy : Le départ et le camp de Mouagène, 06-12/1956 (4'14), Trafic image.
Pierre Denis : Survol du Hoggar, 07/1958-05/1960 (1'48), ECPAD.
Jean Albert : Survol du Constantinois, 1957-1958 (1'51), Mira
Michel Amblard : Les gorges de Rouffi, 1955-1962 (1'32), Archipop
Bertrand Chaudet : Les monts des Bibans (Kabylie) depuis la cabine d'un Cessac L-19, 02-04/1962 (3' 40"), cinémathèque de Bretagne.
Henri Frigoul : La mission de l'adjudant Camillerie, 1960-11/1961 (4'), ECPAD.
Jacques Baroche : La station de Denys, 09/1959-1961 (4'17), Ciclic.
Pierre Denis : Chasse à la gazelle, 07/1957-05/1960 (3'13), ECPAD.
Francis Lemaître : Méchoui à Ferkane, 01/1959-1960 (2'21), ECPAD.
Pierre-Alban Thomas : Méchoui à Dublineau, 10/1959-1962 (1'18).
Roger Levey : Méchoui à la ferme Meissonnier, 01/1957-11/1958 (1'06), cinémathèque de Bretagne.
Claude Caillaut : La pétanque à Blida, 05/1960-07/1962 (1'21), Ciclic.
Michel Moire: La plage, 1956 (1'54), Forum des images.
Alexis Iordanoff : Temps de repos, camp de toile, 05-11/1956 (3'15).
Bertrand Chaudet : Intimité de la chambre, 02-04/1962 (25"), cinémathèque de Bretagne.
Pierre Cordier : L'élection de Miss Metlili, 02/1958-05/1959 (2'24), Pôle image Haute-Normandie.
Michel Amblard : Fête de Nana V, 1955-1962 (1'21), Archipop.
René Charles : Figurines animées, 03/1956-1957 (1'09), Trafic Image.

2. Le regard vers l'Autre (34'10)
Francis Lemaître : Pacification dans le village de Mila, 01/1959-1960 (4'), ECPAD.
Maurice Com : La visite du général Divary, 07/1958-11/1959 (2'02), Forum des images.
Jean-Marie Voignier : Le monde rural à Metlili des Châamba, 12/1959-1960 (4'17), Ciclic.
Jean Albert : Marché de Télergma, 1957-1958 (2'10), Mira.
Michel Gauvin : Le marché aux animaux de Sidi-Aïssa, 10/1961-04/1962 (2'20), Ciclic.
André Triboulet : Les enfants, 03/1959-04/1960 (1'32 + 1' = 2'32), ECPAD.
Pierre Denis : La construction de la tente touareg, 07/1958-05/1960 (3'12), ECPAD.
Michel Coquery : Les rues d'Oran, 09/1959-1960 (2'27), Forum des images.
Michel Coquery : Le quartier des Planteurs, 09/1959-1960 (4'30), Forum des images.
Pierre Cordier : L'orchestre arabe à Mitlili des Châamba, 02/1958-05/1959 (2'), Pôle image Haute-Normandie.
Pierre-Alban Thomas : Rencontre avec des paysans, 10/1959-1962 (1'15), collection privée.
Michel Gauvin : Jour des accords d'Évian, 10/1961-04/1962 (1'24), Ciclic.
Henri Frigoul : Jour des accords d'Évian, 1960-11/1961 (1'04), ECPAD.

3. Le corps des soldats et l'entour des corps (47'38)
Alexis Iordanoff : Séquence du départ, 05/1956-11/1956 (8'03), collection privée.
Jean-Pierre Coulongeon : Camp de tentes, 12/1957-11/1959 (4'), Forum des images.
Maurice Com : Commando de chasse, 07/1958-11/1959 (3'55), Forum des images.
Robert Coquelet : Melousa 22 mai 1956 (38"), ECPAD.
Alexis Iordanoff : Prisonniers FLN, 05/1956-11/1956 (35"), collection privée.
Pierre Cordier : Défilé de la 2e compagnie saharienne, 02/1958-05/1959 (2'30), Pôle image Haute-Normandie.
Jean Segalen : Mission du 18e régiment de parachutistes, 01/1958-08/1960 (6'48).
Pierre-Alban Thomas : L'embuscade, 10/1959-1962 (2'28).
Pierre-Alban Thomas : Patrouille dans le djebel, 10/1959-1962 (3').
Michel Amblard : Patrouille dans le désert, 1955-1962 (2'34), Archipop.
Marc Kohler : Patrouille dans le Sud saharien, 1957-1960 (1'45), cinémathèque de Bretagne.
Pierre Denis : Exercice de manoeuvre à Tassali Timissao, 07/1958-05/1960 (2'07), ECPAD.
Jean Albert : Entraînement saut en parachute, 1957-1958 (2'38), Mira.
Pierre Trotignon : Le champ de tir de Rocher Rouge, 11/1961-04/1963 (5'), Ciclic.

II. PORTFOLIO
(photographies et photogrammes cités dans le texte)

Partie II - Les Gaîtés du régiment
Photo 1 : Survol du Hoggar (Pierre Denis).
Photo 2 : Hôtel troglodyte dans les gorges du Rouffi (Michel Amblar).
Photo 3 : Barbelés sur la ligne Morice (Henri Frigoul).
Photo 4 : Construction du toit d'une casemate (ACT 5541).
Photo 5 : La toilette du soldat (ACT 5541).
Photo 6 : Autoportrait par Bertrand Chaudet.
Photo 7 : Peinture du canon (Robert Coquelet).
Photo 8 : Soldats posant devant l'objectif de l'opérateur du SCA (ACT 5291).
Photo 9 : Silhouette juvénile (ACT 5291).
Photo 10 : La chaîne des soldats.
Photo 11 : Après le bain de mer (ACT 5291).
Photo 12 : GI torse nu à Espiritu Santo (Horace Bristol, mars 1944, 80-G-
400130).
Photo 13 : L'élection de Miss Metlili (Pierre Cordier).
Photo 14 : Geste de tendresse (Roger Levey).
Photo 15 : Deux soldats, par Marc Flament (Flam 59 30 R 7547).
Photo 16 : Sans titre, extraite de la série « Soldiers » 1994-2000, par Adi Nes, 1999.

Partie III - Le regard vers l'autre
Photo 17 : Regroupement sous contrôle (Francis Lemaître).
Photo 18 : Traducteur malgré lui (Francis Lemaître).
Photo 19 : Photographier : le refus et le vol (Francis Lemaître).
Photo 20 : Fillettes au visage fermé (Maurice Com).
Photo 21 : Groupe d'Algériens pris de dos (Maurice Com).
Photo 22 : Jeux de regards (Jean-Pierre Coulongeon).
Photos 23, 24 et 25 : « Distractions simples, mais variées » (René Charles).
Photo 26 : Enfant dans un dépôt d'ordures (André Triboulet).
Photo 27 : L'instituteur Triboulet et ses petits élèves.
Photo 28 : La séance de gymnastique (André Triboulet). Photo 29 : Soldat à l'enfant (André Triboulet).
Photo 30 : L'orchestre (Pierre Cordier).
Photos 31 et 32 : Kik disperse le troupeau de chèvres sous l'oeil médusé du jeune berger (Pierre-Alban Thomas).

Partie IV - Le corps des soldats et l'entour des corps
Photo 33 : Paysage mystérieux (Pierre Trotignon).
Photo 34 : Soldat endormi (Maurice Com).
Photo 35 : Fellagha tué (Maurice Com).
Photos 36 et 37 : Exposés sur un talus, les corps des fellaghas (Robert Coquelet).
Photo 38 : Prisonniers fellaghas (Robert Coquelet).
Photo 39 : La corvée de patates (Robert Coquelet).
Photos 40 et 41 : Prisonnier, jeune fille : même statut pour l'opérateur (Marc Kolher).
Photos 42 et 43 : Prisonniers (Alexis Iordanoff).
Photo 44 : Les premières pentes de l'Atlas (Robert Coquelet).
Photos 45 et 46 : L'effort dans la montée du djebel (Robert Coquelet).
Photos 47 et 48 : Le repos au sommet (Robert Coquelet).
Photos 49 et 50 : La double posture du tireur au PM (Jean-Pierre Coulongeon).
Photos 51, 52 et 53 : Manoeuvres dans les dunes du Hoggar (Pierre Denis).
Photos 54, 55 et 56 : Postures de combat (Robert Coquelet).
Photos 57 et 58 : Le 14 juillet vu par Robert Coquelet.
Photos 59 et 60 : Méharistes et anciens combattants vus par Pierre Cordier.
Photo 61 : Le « bouclage » (Robert Coquelet).
Photos 62 et 63 : Parachutistes et blessés (Jean Ségalen).
Photos 64 et 65 : Crapahutage dans les Aurès (Jean Ségalen).
Photos 66 et 67: Exercice d'héliportage (Pierre Trotignon).
Photos 68 et 69 : Moment bucolique interrompu brutalement (Jean-Pierre Coulongeon).
Photo 70 : La découverte d'une mine antichar (Jean-Pierre Coulongeon).
Photo 71 : Le char « Auvergne » (Jean-Pierre Coulongeon).
"Pendant la guerre d'Algérie, des soldats se sont transformés en cinéastes amateurs: quand la majorité des militaires avaient en poche leur appareil de photo, eux ont choisi la caméra.
Jean-Pierre Bertin-Maghit a retrouvé 38 d'entre eux. Il les a placés Face à leurs propres images au. total 72 films. Un dispositif vivant de microhistoire qui confronte, au présent de l'entretien, mémoire des hommes et mémoire des images.
Que désiraient saisir ces...

Guerre d'Algérie ; Militaire ; Film ; Documentaire

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Cote : 791 DEN

"Entre les événements de Sétif, en mai 1945, et l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, la France produit, par le biais de différents ministères ou du gouvernement général de l'Algérie, de nombreux courts métrages de propagande pour mettre en valeur son action économique et sociale.
Entre imaginaire exotique et modernité triomphante, dans des départements qui, français d'un point de vue administratif, représentent pourtant un symbole colonial, une filmographie particulière voit donc le jour au moment où les nationalistes algériens réclament davantage de droits pour les populations autochtones.
Avant 1954, ce sont des sociétés civiles qui produisent ces films, le plus souvent pour le compte des administrations. L'éclatement des « événements d'Algérie » en novembre 1954 marque l'entrée en lice de l'armée et, d'un point de vue médiatique, du Service cinématographique des armées (SCA), qui va donner aux autorités un outil audiovisuel puissant mais difficile à utiliser dans le cadre de l'action psychologique. Après l'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle en juin 1958, la propagande française sur l'Algérie est largement redéfinie afin de coller à la fois aux préoccupations internationales, à l'émergence des « relations publiques » et de la télévision comme outils de communication politique, et au désir du général de Gaulle de voir la France solder les comptes de la période coloniale.
Au croisement de différentes disciplines (histoire, cinéma, sciences de l'information et de la communication), cette recherche propose une vision originale sur la guerre d'Algérie et ses représentations."

Contenu du DVD :

Films civils
- El Djezair; 1948
- Jeunes agriculteurs d'Algérie, 1948
- La moisson sera belle, 1949
- Césarée, 1950
- Minarets dans le soleil, 1950
- La Corniche d'amour, 1955

Films militaires
- L'Armée et le drame algérien, 1957
- Les compagnies de haut-parleurs et tracts, 1957
- Contre-guérilla, 1957
- Le poste de Bou-Maad, 1958
- Français à part entière, 1958
- Paix en Algérie, 1958
- Des étudiants ont vu l'Algérie (extrait), 1960
- Demain l'Algérie, 1961
"Entre les événements de Sétif, en mai 1945, et l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, la France produit, par le biais de différents ministères ou du gouvernement général de l'Algérie, de nombreux courts métrages de propagande pour mettre en valeur son action économique et sociale.
Entre imaginaire exotique et modernité triomphante, dans des départements qui, français d'un point de vue administratif, représentent pourtant un symbole col...

Cinéma ; Guerre d'Algérie ; Propagande

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Cote : 323 BAT

"Dès la fin des années 1950, les services secrets français préparent leur politique africaine en vue des indépendances. Mais, même eux ne peuvent pas tout se permettre et c'est Là que les « barbouzes » entrent en scène, pour assumer cet illégaisme d'État. Leur passé importe peu, seules Leurs compétences anticommunistes constituent le critère de sélection. Cependant Leur iberté d'action et leur pouvoir ont un revers : la République française niera officiellement avoir eu connaissance de leurs agissements. Et pour cause, ils représentent la face cachée de l'histoire de France depuis la Libération : ce sont d'anciens épurés, des employés des officines clandestines de la IVe République, des activistes des complots du putsch d'Alger, des collaborateurs de Foccart ou des agents clandestins.
La décolonisation de l'Afrique a été synonyme, pour la France gaullienne, de Lutte anticommuniste et de défense de son domaine réservé. En 1960, te Congo devient le point de fixation de la guerre froide. Face aux Américains, aux Soviétiques et à la Tricontinentale [organisation regroupant tes forces anti-impériaistes d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine), la France entend mener sa politique depuis Brazzaville.
Jean-Pierre BAT est archiviste paléographe [École nationale des chartes), agrégé et docteur en histoire (Université Paris Panthéon-Sorbonnel. ll est chercheur affilié au CNRS [Institut des mondes africains) et chargé d'études aux Archives nationales." (4ème couv.)
"Dès la fin des années 1950, les services secrets français préparent leur politique africaine en vue des indépendances. Mais, même eux ne peuvent pas tout se permettre et c'est Là que les « barbouzes » entrent en scène, pour assumer cet illégaisme d'État. Leur passé importe peu, seules Leurs compétences anticommunistes constituent le critère de sélection. Cependant Leur iberté d'action et leur pouvoir ont un revers : la République française ...

Barbouze ; Décolonisation ; Guerre d'Algérie

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Cote : 923 MEL

"Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?
Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de cette époque comme « un .des hommes les plus influents de France ». Auteur de plu-
- sieurs récits romancés, il tombe aujourd'hui le masque, pour livrer toute sa vérité. Il raconte les exploits du SDECE infiltrant le FLN, les écoutes téléphoniques du président tunisien Bourguiba, les opérations du service « action », mais aussi l'ouverture de négociations secrètes avec le FLN, bien avant les accords d'Évian.
Gaulliste de raison, « débarqué » sans ménagement ni parachute en 1962, Constantin Melnik s'exprime sans langue de bois sur les ineffables « compagnons » du- Général, un entourage qu'il décrit avec férocité comme versant, en temps de crise, dans la tragi-comédie.
Mal entouré, dédaignant l'apport des «services », l'ancien chef de la France libre aurait-il, en fin de compte, échoué en Algérie ? L'issue tardive du conflit algérien est-elle la face sombre du lumineux 18 juin ?
Le témoignage de Constantin Melnik est pour la première fois soumis à la critique d'historiens, qui ont confronté son récit aux archives de Michel Debré (Olivier Forcade) et qui l'interrogent sans complaisance en s'appuyant sur des travaux universitaires récents (Sébastien Laurent).
Jugement impitoyable sur le pouvoir en France, De Gaulle, les services secrets et l'Algérie est un ouvrage novateur, tant par sa forme historique que par son contenu abrasif."
"Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?
Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de ...

Gaulle, Charles de (1890-1970) ; Services secrets

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Cote : 965.5 BLA

"Le « problème nord-africain »: c'est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes.
De 1925 à 1945, les Algériens ont été « suivis » par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les « indigènes » devenus « Français musulmans d'Algérie » sont désormais l'affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l'émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les « milieux nord-africains » et ficher les Algériens.
Entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais « éliminer les indésirables ». Rafles, camps d'internement et retours forcés se multiplient. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu'à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un « chèque en blanc » pour combattre le FLN. Les massacres d'octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Les mécanismes en sont éclairés par une étude historique rigoureuse fondée sur des archives et des témoignages inédits."
"Le « problème nord-africain »: c'est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes.
De 1925 à 1945, les Algériens ont été « ...

Police ; Guerre d'Algérie ; Population indigène

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Cote : 923 MEL

"Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?
Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de cette époque comme « un .des hommes les plus influents de France ». Auteur de plu-
- sieurs récits romancés, il tombe aujourd'hui le masque, pour livrer toute sa vérité. Il raconte les exploits du SDECE infiltrant le FLN, les écoutes téléphoniques du président tunisien Bourguiba, les opérations du service « action », mais aussi l'ouverture de négociations secrètes avec le FLN, bien avant les accords d'Évian.
Gaulliste de raison, « débarqué » sans ménagement ni parachute en 1962, Constantin Melnik s'exprime sans langue de bois sur les ineffables « compagnons » du- Général, un entourage qu'il décrit avec férocité comme versant, en temps de crise, dans la tragi-comédie.
Mal entouré, dédaignant l'apport des «services », l'ancien chef de la France libre aurait-il, en fin de compte, échoué en Algérie ? L'issue tardive du conflit algérien est-elle la face sombre du lumineux 18 juin ?
Le témoignage de Constantin Melnik est pour la première fois soumis à la critique d'historiens, qui ont confronté son récit aux archives de Michel Debré (Olivier Forcade) et qui l'interrogent sans complaisance en s'appuyant sur des travaux universitaires récents (Sébastien Laurent).
Jugement impitoyable sur le pouvoir en France, De Gaulle, les services secrets et l'Algérie est un ouvrage novateur, tant par sa forme historique que par son contenu abrasif."
"Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?
Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de ...

Gaulle, Charles de (1890-1970) ; Services secrets

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