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Documents  André Bonne | enregistrements trouvés : 5

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Paris


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Cote : 357 VAL

" La simple loyauté, à l'heure où la Légion Etrangère est menacée de ne pas survivre à l'abandon de nos possessions d'outre-Mer, exigeait qu'une voix qualifiée se fît entendre pour lui restituer son vrai visage et montrer avec quelle fidélité elle a, depuis cent trente ans, servi en Afrique et en Asie les grands desseins de la France.
La fiction et le faux romanesque sont exclus du récit rigoureusement objectif où Jean des Vallières ne se réfère, pour faire son portrait et son histoire, qu'à des documents authentiques, et les révélations rassemblées dans son livre, véritable mémorial de la Légion, bouleverseront ses lecteurs.
Car cette troupe incomparable, que le monde entier nous envie, n'a pas eu de précédent dans les annales du service étranger. Seuls le prestige et la valeur des officiers français qui leur imposent la discipline de traditions exaltantes ont réussi à y amalgamer des mercenaires de toutes races et à les transformer, au sein d'unités cohérentes, en missionnaires armés d'une nation forte et bienfaisante. Leur vocation de la grandeur, leur incomparable énergie, nous font vivre une épopée militaire qui n'a pas eu son égale depuis les Croisades. On n'y compte plus les épisodes sublimes où, comme à Camerone, les Légionnaires ont tenu la parole donnée jusqu'à l'anéantissement total sur les positions confiées à leur honneur.
Mais leur renommée procède de leurs grands travaux de bâtisseurs d'empire autant que de ces grands exploits. Pionniers d'un civilisation généreuse, dressés à dominer les instincts brutaux que trop souvent la guerre déchaîne, ils ont fait de leur victoire, celle du génie créateur et du progrès social. Pour eux les fonctions du guerrier ne sont pas d'imposer un joug arbitraire mais d'abolir l'injustice, de protéger les faibles et de conquérir les coeurs en tendant une main fraternelle à l'adversaire de la veille et en le conviant à instaurer une ère d'ordre et de sécurité profitable à tous.
A trois reprises, enfin, la France envahie les a trouvés par milliers volontaires pour combattre sur le front de l'Est et ils y ont si bien dépassé les communes mesures de l'héroïsme qu'il fallut, pour les récompenser, inventer des distinctions nouvelles. Le plus lourd poids de la guerre d'Indochine a reposé sur eux qui y ont laissé 10.500 morts. Assumant de même en Algérie toutes les opérations coûteuses, ils en ont dispensé les troupes du contingent.
Jamais soldats ne se sont donnés avec un plus ardent patriotisme à une patrie qui n'est pas la leur et, s'ils sont étrangers par le sang reçu, on ne peut sans iniquité leur contester le droit de se proclamer Français par le sang versé. D'où qu'ils viennent, les exigences librement acceptées d'un idéal accessible seulement aux forts ont régénéré ces aventuriers militaires. Avec la Légion, l'armée française a connu une de ses gloires les plus pures et la chrétienté une institution profondément humaine."
" La simple loyauté, à l'heure où la Légion Etrangère est menacée de ne pas survivre à l'abandon de nos possessions d'outre-Mer, exigeait qu'une voix qualifiée se fît entendre pour lui restituer son vrai visage et montrer avec quelle fidélité elle a, depuis cent trente ans, servi en Afrique et en Asie les grands desseins de la France.
La fiction et le faux romanesque sont exclus du récit rigoureusement objectif où Jean des Vallières ne se ...

Légion étrangère

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Cote : A00611

"FILLE du Nord née en Artois Marie-Louise Lédé a passé son enfance à la campagne au milieu des terriens et dans la liberté des champs. Elle puisa aux sources vives de la France le goût de l'indépendance et de la solitude, le goût de l'aventure aussi ; studieuse, elle aima les Lettres et à dix-huit ans, pour terminer ses études, elle vient à Paris, où d'emblée elle entre dans le journalisme. Elle fait ses débuts à « L'Homme Libre » et
reste attachée à la rédaction du « Figaro » pendant quinze ans. Après avoir collaboré aux grands quotidiens, elle publie dans les revues littéraires : « Revue des Deux Mondes », « Mercure de France », etc... Cette étape dans le journalisme va lui ouvrir la porte des grandes évasions.
Chargée de mission de propagande française, Marie-Louise Lédé commence des tournées de conférences dans la plus grande partie de l'Europe, ce qui la conduit jusqu'en Afrique et en Asie.
Au cours de ses tournées, elle prend dans le sud égyptien un premier contact avec le Sahara. Dès lors la solitude l'a conquise. Et cette fille du Nord ne résistera pas à l'envoûtement du Sud, à cet appel du silence et de la lumière qui prennent les plus sceptiques et dont on ne guérit pas. Elle repart et traverse le désert du Sinaï avec une caravane de Bédouins, explore les milieux bibliques et arrive en Asie dans l'équipage et en suivant l'antique itinéraire de la fuite en Egypte. Sur place elle étudie les premières réalisations du Sionisme à Tel-Aviv et en Israël. Mais le désert la reprend. Un pays de mystère l'attire : le Hoggar, Pays de la peur.
Chargée de mission, elle repart pour le Sahara où, sous l'égide des Méharistes qui l'accueillent et veillent à sa sécurité, elle est une des premières femmes à camper et à vivre complètement seule avec les Touaregs (la toute première fut une Hollandaise Alexandrine Tinné qui ne revint jamais du Hoggar. C'était il y a cinquante ans.
Marie-Louise Lédé s'attache à étudier particulièrement les moeurs des femmes dont l'influence est prépondérante chez les Touaregs, et surtout à reconstituer la vie d'une princesse Targui qui fut la réelle Antinéa et dont elle prépare l'histoire authentique. Marie-Louise a réuni dans « Seule avec les Touaregs » les documents recueillis au cours de ses voyages." (4ème couv.)
"FILLE du Nord née en Artois Marie-Louise Lédé a passé son enfance à la campagne au milieu des terriens et dans la liberté des champs. Elle puisa aux sources vives de la France le goût de l'indépendance et de la solitude, le goût de l'aventure aussi ; studieuse, elle aima les Lettres et à dix-huit ans, pour terminer ses études, elle vient à Paris, où d'emblée elle entre dans le journalisme. Elle fait ses débuts à « L'Homme Libre » et
reste ...

Récits personnels ; Condition de la femme ; Sahara - Découverte et exploration - Récits personnels ; Mzab

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