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Documents  Editions Bachari | enregistrements trouvés : 1

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Paris


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Cote : 846 PAL

"« Un jour, la France est partie. Toute la France.
L'armée, les colons, les politiques, les administrations, les documents de première importance, les résidents, les pieds-noirs,
les harkis, les familles et leurs enfants, les meubles et les animaux. En 1962, tous les français qui l'ont souhaité sont partis
pour la France, sauf moi et d'autres orphelins laissés à l'orphelinat, à ses murs, à ses nouveaux occupants.
Je suis né un soir de juillet 1955 à l'hôpital d'Aumale où ma mère, après m'avoir donné un nom, m'a abandonné. C'était au lende
main de ma naissance, et c'était la guerre en Algérie française. Je suis Robert Palmade. Et, puisque vous me lisez, je vais vous
prendre par la main, et vous dire ce qu'il en est. »
Dans un témoignage surprenant, Robert Palmade se livre à travers les mots de l'enfant abandonné, puis oublié par sa patrie. II raconte « sans lamentations obscènes, sans larmes impudiques, sans rancune, ni rancoeur », les jours d'un orphelin chétif, ballotté d'une famille d'accueil à une autre. II plonge le lecteur dans le quotidien d'un adolescent qui transporte du fumier chez les riches Français d'Alger, et dont les seuls moments de grâce sont le cinéma et la musique. II confesse le combat qu'il mène pour survivre à la misère et sortir de la déchéance.
Mais ce que nous révèle Robert Palmade, au-delà de sa propre vie, c'est une vérité historique bouleversante. Son histoire, inédite, n'est pas unique, nous dit-t-il. La France a aussi oublié Paulette Lignette, Julien Ruffet, René Tenguy et d'autres orphelins dont on ne connaît ni les noms, ni le nombre. Ainsi, en filigrane, Robert Palmade, interroge la République, il interpelle les Français, et appelle à la reconnaissance des Pupilles de la Nation oubliés en Algérie.
« 1962, la France m'a oublié », c'est une lecture poignante et troublante. C'est un destin qui nous concerne tous."
"« Un jour, la France est partie. Toute la France.
L'armée, les colons, les politiques, les administrations, les documents de première importance, les résidents, les pieds-noirs,
les harkis, les familles et leurs enfants, les meubles et les animaux. En 1962, tous les français qui l'ont souhaité sont partis
pour la France, sauf moi et d'autres orphelins laissés à l'orphelinat, à ses murs, à ses nouveaux occupants.
Je suis né un soir de juillet ...

Témoignage ; Récits personnels ; Algérie ; 1962 ; Orphelins

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