y
Cote : 928 LEN
"Les liens entre Camus et l'Algérie sont évidents. Est-il besoin d'insister? Juste pour rappeler que celui qui devait mourir dans un accident de voiture alors qu'il n'avait pas encore 47 ans fut contraint par l'administration de quitter Alger à 27 ans. Pourtant, à cette époque, Albert Camus avait déjà tracé son plan de carrière littéraire.
Cette Algérie est beaucoup plus importante qu'il n'y paraît dans l'oeuvre et dans la vie de celui qui fut le plus jeune Prix Nobel de littérature en 1957.
Dès l'adolescence dans le quartier populaire de Belcourt, il prend conscience de sa pauvreté. De son bonheur également.
«Je fus placé à mi-distance de la misère et du soleil», écrira-t-il dans la préface de L'envers et l'endroit, son premier ouvrage_ Ce livre était capital, il disait qu'il souhaitait un jour pouvoir le réécrire. A croire que tout était dit à 24 ans. L'essentiel en tout cas pour cet homme qui restera fidèle à la nature, à sa nature.
Il refusera toute étiquette et ne fera jamais une quelconque-démarche pour en obtenir ; certains de ses détracteurs ne manqueront pas cependant de le fustiger en termes et manières peu honorables. Camus en souffrira mais il refluera dans le silence. Ce même silence qui fut le sien face au drame que vécut son pays plongé dans une guerre pour laquelle il souhaitera, en vain, une «trêve civile».
Homme de théâtre, journaliste, écrivain, moraliste, Camus n'aura jamais été un maître à penser. Il se sera toujours tenu à l'écart des dogmes, des chapelles et des idéologies... Sa morale était simple. Il l' avait apprise dans le quartier pauvre, au contact du soleil et de la mer... dans cette Algérie avec laquelle, comme bon nombre de ses concitoyens, il vécut une passion dont le drame fut l'exil.
Dans son oeuvre se profile sans cesse cette terre dont il disait qu'il avait «le même sentiment à revenir vers elle qu'à regarder le visage d'un enfant».
C'est un peu le même voyage que nous tentons aujourd'hui à travers cette jeunesse de Camus et tous ces paysages lui faisant un lumineux écho, et parfois ombrage.
Alger, Oran, Tipasa, Constantine, Laghouat... Là aussi sont gravés tous ces mots ayant pris corps dans l'oeuvre, au-delà de l'histoire." (4ème couverture)
"Les liens entre Camus et l'Algérie sont évidents. Est-il besoin d'insister? Juste pour rappeler que celui qui devait mourir dans un accident de voiture alors qu'il n'avait pas encore 47 ans fut contraint par l'administration de quitter Alger à 27 ans. Pourtant, à cette époque, Albert Camus avait déjà tracé son plan de carrière littéraire.
Cette Algérie est beaucoup plus importante qu'il n'y paraît dans l'oeuvre et dans la vie de celui qui fut ...
Camus Albert (1913-1960)
... Lire [+]