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"François de Linares, fils aîné du Général de Linares, est né à Alger. Brillant cavalier de Concours Hippique puis éleveur de chevaux de courses en Anjou, il se retire dans le midi où il entreprend l'histoire des compagnons d'armes de son père lors de la deuxième guerre mondiale. C'est ainsi que pendant plus de treize ans, il a silloné la France et a enregistré les témoignages de participants civils et militaires de cette époque, humbles ou importants. Basé sur l'ensemble de ces témoignages autant que sur les archives, écrit sans complaisance, cet ouvrage relate la libération de la Provence telle qu'elle s'est réellement passée, avec une force et une vérité qui ne manqueront pas de passionner le lecteur."

"Michel Lemonnier fait le récit de la vie de harkis impliqués dans la recherche du renseignement pendant la guerre d'Algérie, de leur condition difficile, de leur rêve d'amour et d'émancipation.
On y découvrira également les méthodes employées pour aboutir, sans la torture, à la neutralisation de l'organisation politique et militaire de la rébellion. Des amitiés se lient pendant cette période dangereuse de combats et à l'avenir incertain.
Les fellaghas en font des traîtres tandis que leur fidélité et leur loyalisme à la France s'affirmeront jusqu'au bout.
Au retour d'Indochine, l'auteur est engagé dans les Aurès dès 1954, et participera à cette guerre en prenant conscience du sort tragique où il a conduit ses éclaireurs spéciaux.
II vivra plus tard l'odyssée des boat people Vietnamiens et entreprendra ensuite une carrière dans l'industrie en France puis en Indonésie. Colonel, commandeur de la Légion d'Honneur, Grand Officier de l'Ordre National du Mérite, il est titulaire de onze citations."

"Louis Franchet d'Esperey naît, en 1856, à Mostaganem (Algérie) où son père est en garnison.
Saint-Cyrien, officier de l'Armée d'Afrique puis chef de bataillon de chasseurs. Général, il assume le commandement des troupes du Maroc occidental en 1912. En 1914, à la tête de la 5e armée, il exerce une action prépondérante aboutissant à la victoire de la Marne.
Il est nommé, en juin 1918, général en chef des armées alliées d'Orient. Après une offensive éclair, il accule la Bulgarie à l'armistice libère la Serbie, tend la main à la Roumanie e provoque l'armistice turc. Il sera le seul grand chef militaire français à occuper deux capitales ennemies : Sofia et Constantinople.
Maréchal de France, Voïvode de Serbie, membre de l'Académie française, il s'éteind près d'Albi en 1942. Il repose aux Invalides.
Sa biographie permet de découvrir une riche et attachante personnalité, aux multiples facettes, un homme de caractère dont la destinée se confond, pendant un demi-siècle avec l'Histoire de France."

"Pierre Ordioni. Docteur en Droit et en Histoire ; il est ministre plénipotentiaire (E.R.) et colonel honoraire de l' arme blindée cavalerie. Commandeur de la Légion d'honneur pour faits de guerre, il est titulaire de la Croix de guerre 39-45, de la Croix d'or de la Valeur Militaire avec glaives (décoration polonaise) et de la Croix des Combattants volontaires de la Résistance.
Avec les débris de son unité encerclée au sud de Toul, il se bat jusqu' au 22 juin 1940 et, fait prisonnier, s'évade le 6 septembre.
du Cabinet comme a Vichy par M. Peyrouton, en novembre 194U, directeur du abinet du Gouverneur Pagès, préfet d'Alger, dès février 1941, il appartient à une filière du S.R. - Air, renseignant l'Etat-Major de l'armée américaine.
Au mois d' août 1942, il est mis à pied sans traitement pour « gaullisme » par Pierre Laval revenu au pouvoir. Après le débarquement allié du 8 novembre 1942, il est nommé par le gouverneur général d'Algérie, son représentant auprès de l'amiral Darlan.
Capitaine au 2' Régiment de Spahis algérien de reconnaissance, il débarque en Provence le 16 août 1944 et fait la campagne jusqu'au 8 mai 1945.
Après une mission à Rome, il est affecté en 1946 au Quai-d'Orsay au Service de Presse comme porte-parole. Mendès-France chef du gouvernement, Pierre Ordioni est appelé par le général Koenig, ministre de la Défense nationale, à son Cabinet comme conseiller diplomatique, poste dans lequel il sera maintenu par Emmanuel Temple, Jacques Chevalier, à nouveau le général Koenig et enfin le général Billotte.
En 1959, il est affecté au Cabinet de monsieur Triboulet, ministre des Anciens combattants, chargé de mener à bien l'indemnisation des victimes du nazisme par le gouvernement de l'Allemagne Fédérale.
En 1961, il accomplit une période volontaire au 26' Dragon en opérations sur la frontière marocaine du Sahara. A nouveau il est cité.
Ainsi n' a-t-il pas cessé de se trouver au centre des événements sur lesquels il témoigne.
De par les fonctions qu'il occupait à Alger de 1940 à 1944, il fut détenteur de Secrets d'État qu'il s'était engagé sur l'honneur à ne pas révéler avant cinquante ans. Certains dévoilés à l'époque, eussent modifié le cours de l' Histoire.
1995. Parole tenue." (4ème couverture)

« Enfin un livre impartial, nous dit Gustave Thibon, en raison même de l'altitude où se situe son inspiration, sur la guerre d'Algérie, ses causes, son déroulement et ses conséquences. »

Face à la désinformation régnant à ce sujet, ce livre se propose en effet de réhabiliter la victoire de l'armée française aux prises avec la guerre révolutionnaire qui déchira l'Algérie de 1954 à 1962 et de dénoncer les fruits amers engendrés par le reniement dont cette victoire fut l'objet. Elle permettait d'espérer une autre paix dont l'Algérie fut alors la victime.

Jeune officier frais émoulu de Saint-Cyr et de Saumur, l'auteur, le
général (C.R.) Bertrand DUPONT de DINECHIN, a vécu les principaux
aspects de cette guerre : le quadrillage, la formation de cadres de jeunesse
destinés à seconder les officiers S.A.S. l'interdiction des frontières et les
grandes opérations du Plan Challe. A ces différents titres il est en mesure
d'apporter au lecteur le témoignage d'un acteur qui se trouvait au coeur
même de cette guerre hors série.

Par la suite, stagiaire puis professeur à l'Ecole Supérieure de Guerre,
cheville ouvrière de la réorganisation de l'Aviation Légère de l'Armée de
Terre et ultérieurement de celle de la Défense Opérationnelle du Territoire
avant de commander un régiment de Cavalerie Légère Blindée et
d'assumer, comme officier Général, les plans de Protection et de Défense
de la Division Militaire de Paris et de l'Ile de France, il sut chaque fois tirer
parti des enseignements de cette campagne dans l'exercice de ces diverses
fonctions.

Au soir de sa vie et à la lumière de son expérience il lui a paru utile de
se livrer, trente ans après, à une réflexion d'ensemble sur ce douloureux
conflit, à la fois stratégique, philosophique et religieuse. Au service de la
vérité, son but est de faire comprendre ce que fut réellement cette guerre et
d'en tirer les leçons qui s'imposent pour aujourd'hui et plus encore pour
demain.
« Mon unique voeu, nous dit encore Gustave Thibon, est que ce livre soit
lu dans l'esprit de justice qui l'a dicté.»

"Le 15 août 1987 était célébré à Loigny le centenaire de la mort du général Gaston de Sonis devant une foule émue au souvenir de ce héros malheureux d'une malheureuse guerre, héros admiré et même vénéré jusqu'en 1914. Il n'est pas douteux que son exemple a soutenu le courage de bon nombre de jeunes hommes lancés dans de nouveaux combats.
Louis-Gaston de Sonis, né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) le 25 août 1825 est le type même de ces Français de l'extérieur qui ont planté un panache dans l'histoire de France. Fils d'officier catholique et royaliste, il sera officier, catholique et royaliste. Homme à la charnière de deux époques, il s'efforcera de maintenir et de transmettre les traditions menacées dont il est l'héritier. Royaliste, il servira l'Empire et la République avec loyauté, car, pour lui, c'est servir la France.
Officier sorti de Saint-Cyr, puis de Saumur, il aura une haute idée de son rôle, en particulier pendant les seize années passées en Algérie (1854-1870) à combattre et à administrer. Sa connaissance de la langue, des moeurs, de l'histoire des Arabes, le fera considérer comme l'un des meilleurs spécialistes de l'armée en Algérie.
Catholique, il ira plus loin que la simple morale chrétienne vécue à tout instant dans sa famille (il avait douze enfants) et dans son métier. Marqué par la spiritualité du Carmel, sa quête de la perfection l'amènera à supporter, pendant dix-sept ans, avec une grandeur d'âme et une sérénité jamais en défaut, les douleurs consécutives à l'amputation de la jambe après sa blessure, le 2 décembre 1870 à Loigny."