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"BATNA est le premier d'une série de livres-photos consacrée aux villes les plus marquantes de l'Algérie avant son indépendance.
L'auteur est né dans cette cité, capitale des Aurès, haut lieu des insurrections mémorables du département de Constantine. Il y a vécu et l'a quittée, adolescent, en 1956, pour Cannes et la Côte d'Azur, sa deuxième patrie qui l'ont accueilli avec sollicitude, l'aidant à devenir Homme.
Le temps fuit inexorablement, mais les souvenirs perdurent, favorisent le retour magique au pays de son enfance qui réapparait dans toute sa splendeur, dans les moindres détails.
En tout cas, cartes postales anciennes, images couleurs flamboyantes, rivalisent avec le texte pour offrir au lecteur une visite approfondie, minutieuse, de toute cette agglomération, de moyenne importance, érigée en sous-préfecture puis préfecture des Aurès.
Les Aurès, « l'escalier du désert » est une région grandiose, variée, fascinante, formée de territoires paradisiaques, d'une singulière richesse où coexistent avec un charme suffoquant « nature et ruines romaines », souvent disséminées dans ces montagnes bleues aux ravins typiques dont le légendaire « RAVIN BLEU », son usine de chaux et ciments, lien indéfectible entre Batna et son univers : Les Aurès-Nementcha." (4ème couverture)

"L'auteur, charentais de souche, arrive en 1931 à Rabat. 11 y fait des études qu'il poursuit dès 1946 à Paris et en Angleterre. Diplômé de l'Institut d'Études Politique et de Cambridge, licencié en droit, il choisit l'inspection des finances à sa sortie de l'ENA. Affecté en 1958 au cabinet du Ministre des finances Antoine Pinay, puis de Valéry Giscard d'Estaing, il repart en 1961 en Afrique pour être à Dakar conseiller financier du Gouvernement, puis à Brazzaville chef de la Mission d'aide et de coopération. Il rejoint en 1964 la métropole, et le groupe Caisse des Dépôts, dont il prend en 1974 la direction financière après avoir occupé des postes de direction dans différentes filiales. Il devient en 1982, à Luxembourg, directeur des finances, puis directeur général de la Banque Européenne d'investissement, et en 1996 à Paris chef de la Mission interministérielle de préparation à l'¤uro. Inspecteur général des finances, officier de réserve de l'Armée de l'Air après son service à la e escadre de chasse en Allemagne et un rappel en Algérie, il est officier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de la Valeur militaire et de diverses décorations étrangères. Auteur de nombreux articles, il a publié en 1971 l'Économie Mixte (chez Que Sais-je ?). L'ouvrage est consacré aux relations que l'Empire chérifien a entretenues, treize siècles durant, avec « les Puissances » - terme cher aux chancelleries -, il débute par un bref rappel d'une histoire longue et fort troublée qui aide à mieux comprendre la suite. La grave crise internationale provoquée par les convoitises extérieures conduit, au début du siècle dernier, à de laborieuses négociations qui aboutissent à doter le Maroc d'un double potectorat français et espagnol, et la ville de Tanger d'un « statut international » resté unique. Ces événements sont décrits à partir des études effectuées par le père de l'auteur, diplomate qui, comme conseiller du gouvernement chérifien, fut notamment chargé de la liaison quotidienne entre le Résident général et le Sultan Mohamed V. Puis les archives du Quai d'Orsay font revivre ce qu'ont été, tant les relations internationales que la vie quotidienne entre juin 1940 et novembre 1942, date du débarquement américain qui ouvre pour le Maroc une ère nouvelle. Ces divers éléments historiques s'accompagnent, pour en rendre la lecture plus vivante et attrayante, d'une iconographie ainsi que d'anecdotes et de commentaires de l'auteur."

L'auteur est " Pied-Noir" et fier de l'être. Né à Sidi-Bel Abbès, son enfance a été marquée par l'ambiance particulière qui régnait dans cette ville de garnison. La Légion Etrangère, le quartier Viennot, la musique, les képis blancs? Aussi, lorsque " l'abandon vulgaire", comme l'a qualifié lui-même le général de Gaulle arrivera, Antoine Cerdan le refusera. pour lui, il vivait en France. comme le pense les habitants de Brest, Strasbourg, de Bayonne, de Noce ou d'Ajaccio. Même si on parle une langue et si on cultive des traditions locales, on se sent et on pense Français.

Cet homme doux, de santé fragile vivait en excellente compagnie avec ses camarades musulmans et juifs.

Commerçant, il se révolta contre les contrôles tatillons et adhéra au mouvement de Pierre Poujade. Ses camarades des autres
confessions également. C'est au cours de congrès Poujadistes qu'il fit la connaissance de Lagaillarde, Ortiz, Martel, Crespin, Le Pen
et Démarque!. Puis il s'engagea activement dans le Front de l'Algérie française (F.A.F.) dont il devint le secrétaire à Sidi Bel
Abbés. Il assurait la liaison entre la Légion et son mouvement.

Ensuite ce fut l'Organisation Armée Secrète (O.A.S.), la condamnation par coutumace. la clandestinité, le départ pour
l'Espagne, le procès en 64, l'acquittement et l'exercice à Villeneuve sur Lot d'un commerce de Librairie-Bar-Tabac pendant 17 ans,
enfin la retraite en Espagne.

Ce livre rappelle que tous les "Pieds noirs" n'étaient pas des capitalistes. La pénible réadaptation des rapatriés y est parfaitement décrite. On comprend leur révolte de méditerranéens et leur rancœur à l'encontre de la politique gaulliste d'abandon de ce "morceau de Patrie", ce déchirement. Puis, le tempérament de pionnier de leurs ancêtres reprenant le dessus, on les voit. à travers Antoine Cerdan, s'intégrer professionnellement, socialement et politiquement dans la vie des citoyens de notre pays et progressivement retrouver la France qu'ils aiment tant.

Ce livre est dédié à tous les combattants de l'ombre et de la liberté.

L'auteur a déjà publié Adieu Algérie française en 1997 aux Éditions HARRIET. [Quatrième de couverture]

"Journal de marche d'un soldat marocain de 1938 à 1958. Bouchta Ben Ali qui aspire à devenir un jour gendarme. Tirailleur en 1939-1940, prisonnier des allemands, puis au combat en Tunisie, à l'Ile d'Elbe, en Corse, en Provence, en Savoie, dans le Jura, en Forêt-Noire, à travers l'Allemagne jusqu'en Autriche. Rendu à la vie civile et malade, il se soigne et travaille au maroc jusqu'en 1949 où il est réintégré comme goumier. (...) Séjours en Indochine (...) médaillé militaire (...) accepte l'emploi de Moghazni au service de la gendarmerie française de 1954 à 1957 dans la période d'interdépendance et d'indépendance du Maroc. Il est assassiné à Fez en 1958." (Extr. du 4è de couv.) Texte rédigé par R. Valentin à partir de documents confiés par le fils de Bouchta Ben Ali.