Documents  Les Presses du Midi | enregistrements trouvés : 41

"Comme tous les samedis matins, dès neuf heures, la Grande Brasserie, elle fait peau neuve. Y sont tous là, les buveurs de kaouah dans le traditionnel verre à la turque, les commerçants du coin qui tapent un bain de jouvence auprès de l'amitié d'enfance, les joueurs de flippers qui secouent le billard comme un prunier et font Tilt à chaque partie, tout un monde bon enfant, habitué du lieu avant d'entreprendre leur journée.
Je parade au milieu des profiteurs en répétant comme un sa-mate que je vais devenir le roi des coiffeurs de Bab El Oued.
— Le roi des cornichons, ouais ! Reprennent en choeur mes amis qui me souhaitent bonne chance à leur manière.
Car, ici, la dérision et le persiflage y sont monnaie courante et celui qui s'en offusque, mieux, y va se jeter au Kassour. Au contraire, y peut se vexer s'il est pas l'objet de cette marque d'intérêt de la part des copains.
Moi, je me prépare à une ruée vers l'or en ouvrant mon salon. Une sacrée journée à rendre fartasses tous les profiteurs. Pour la circonstance, j'aurai le renfort de l'ancien propriétaire du salon qui a gagné, dans sa jeunesse, plusieurs concours de coiffure en plus des courses cyclistes.
Malgré les traditionnels rouspéteurs, le calme, y revient surtout quand l'ancien propriétaire y s'en mêle : le premier qui resquille, je lui tape une coupe à la bol de loubia !
— Les cheveux blancs et la réputation de sportif méritent le respect Commente Maurice le boucher cachir attenant le salon." (4ème couv.)

"Le rappel sous les drapeaux, au printemps 1956, des hommes des classes 1952 et 1953, en vertu de l'application de la loi du 31 mars 1920 et en exécution du décret du 12 avril 1954, a mis en effervescence, et durant plusieurs mois, la France métropolitaine. On pouvait constater de nombreuses manifestations dans les grandes villes.
Cette agitation fut renforcée par l'action des opposants à cette ultime guerre coloniale qui organisèrent durant de longs mois une énorme pagaille notamment sur le réseau SNCF. De plus, le milieu pacifiste de notre pays, qui réunissait un grand nombre d'intellectuels et d'artistes, comme Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Claude Roy, Jean-Jacques Servan-Schreiber, Gérard Philippe et Yves Montand montra son opposition à tous les conflits de cette époque.
Dans cet ouvrage, Alexandre Briano décrit, à l'aide de documents et de journaux de cette année 1956, auxquels il a ajouté sa propre expérience, la vie d'un petit groupe de soldats parmi les cent mille rappelés. Des hommes, entre vingt-trois et vingt-cinq ans, ont dû quitter leur foyer et leur activité professionnelle pour une durée d'environ six mois.
Cette mobilisation partielle, pour renforcer les troupes déjà sur place, avait-elle été bien structurée ? Avait-elle été trop rapide, sans moyens adéquats et sans logistique appropriée ? L'auteur le pense, car à travers ces Chroniques d'un rappelé vous découvrirez quelques anomalies concernant l'hygiène et le ravitaillement, sans oublier l'équipement en général et l'armement en particulier.
Si les noms des personnages sont fictifs, pour des raisons évidentes, les événements racontés, n'en déplaise à certains, sont indiscutablement exacts et vérifiables." (4ème couverture)

"« Ce rendez-vous sous le figuier était attendu
comme un grand moment d'amitié.»
Adrien découvre les mémoires se son père consacrées à sa jeunesse là-bas, le soir de ses funérailles. Ému par la lecture de ses pensées posthumes, il se plonge dans l'histoire de sa famille.
Jean et Smaïl âgés de 10 ans, bergers dans les collines de Mostaganem, se lient d'une amitié pure et sincère. Les circonstances de la vie les séparent à l'adolesoence. Ils se retrouvent en 1957 à Alger, confrontés à une actualité brûlante.
Entre temps : les épreuves de la vie.
Ce roman nous transporte dans une Algérie de nostalgie. de passion, aux accents et aux décors d'antan."

"Mona une aventure particulière, est l'histoire d'une I mystérieuse jeune fille. Elle est foraine et, son unique but dans sa jeun vie est devenu une véri- table obsession.
Mona veut participer au Rallye Paris-Dakar, pour &suivre les traces de son fiancé, Romain, qui, dans un accident s'est tué 1 à moto, l'année précédente au cdurs de ce rallye.
Seule, démunie des moyens importants nécessaires, pourra- t-elle réaliser ce rêve fabuleux ?
Une rencontre fortuite avec un homme quadragénaire, Thierry, directeur d'un grand laboratoire de produits pharmaceutiques, va-t-elle permettre cette formidable aventure à deux ?
Monl'écorchée vive», acceptera-t-elle l'opportunité de cette inimaginable proposition d'un inconnu ?
"Trois «révélations» successives, l'une reçue au cours du rallye, l'autre dévoilée, car jalousement gardée secrète depuis son enfance, la troisième, plus dramatique, contestée, innommable, vont-elles, transformer leur destin ?
Une aventure particulière commencerait alors pour Mona et Thierry."

"L'auteur est né en Alsace en 1928. Il y passe la première douzaine d'années de sa vie entre la férule de sa mère et la bonté de son père, Général à la retraite, qui restera son
idole. Puis c'est l'expulsion par les Allemands en 40, la résidence obligatoire à Lourdes sous le gouvernement de Vichy, la mort de son père et la vie dure où il «aura failli», puis la Libération. Il finira par trouver refuge dans l'Armée, dans les Commandos Parachutistes et ce sera l'Extrême-Orient, la Corée et enfin, l'Algérie où, comme lieutenant, il y laissera une main et une jambe. Il se vouera alors à l'Enseignement et deviendra successivement surveillant, instituteur, P.E.G.C., professeur licencié puis certifié, censeur et enfin proviseur. Il y passera quelque trente ans, dont quinze en Afrique et six en Allemagne, Officier de la Légion d'Honneur et Officier des Palmes Académiques, il prendra enfin sa retraite à cinquante-sept ans et se retirera en Provence.
à, il se décidera à écrire le présent ouvrage dans lequel il décrira, sans indulgence aucune ni amertume pour autant, mais au contraire, de savoureuses anecdotes, la vie du héros ne ce roman qui ressemblera bien souvent à la sienne. Il y relatera évidemment les nombreuses aventures amoureuses de ce dernier, sans rien omettre et, comme il le dit, quitte à choquer; en appelant un chat, un chat. Ne voulant, au long de ce roman, se voir reprocher ici ou là de s'être paré des plumes du paon, il a choisi pour son héros ce pseudonyme un peu transparent de Dupérier au lieu du «Je» des classiques autobiographies.
Dans ce premier des quatre tomes de cette saga, se préfigurera déjà la justification du titre, à savoir des Aventures, au pluriel. Nous suivrons notre héros depuis son enfance jusqu'à son départ pour l'Extrême-Orient ; nous le suivrons en des années bousculées par la guerre et l'après-guerre aussi bien à Lourdes qu'à Paris, au Prytanée Militaire qu'au Lycée Poincaré de Nancy, puis au camp de Commandos Parachutistes de Meucon, depuis ses premières découvertes d'ordre sexuel jusqu'à sa première grande passion.
L'auteur réussira aussi, par un artifice, à y inclure les Mémoires de son père, le Général
A. Dupertuis, Grand Officier de la Légion d'Honneur, afin, comme `il le dit, que de tels Documents sur la conquête de l'Afrique au début du siècle, ne tombent pas dans l'oubli."