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Cote : 965.5 ANG
"Ce livre n'est ni un roman ni un manuel militaire nostalgique d'une guerre que l'on a dite « sale », celle d'Algérie dans les années 1950-60. Ce sont les aventures vraies, racontées sans fioritures ni enjolivements, par un garçon appelé au 6' Spahis, qui crapahuta vingt-cinq mois, de pitons en djebels entre Babors et Hodna, dans l'Ouest constantinois.
Enseignant et pied-noir, Jean-Paul Angelelli sait pour quoi il combat les « feus » : pour son pays, ses souvenirs, sa vie. C'est donc sans états d'âme superflus qu'il évolue dans cet espace guerrier où toutes les contradictions peuvent se présenter, tous les coups durs arriver et où la Mort est au bord des pistes, pour tes uns comme pour Les autres. De Bordj Boû Arreridj à Sétif en passant par une visite à Alger après le putsch de 1961; cet homme jeune, curieux et passionné semble vivre dans une histoire picaresque taillée à ses mesures où, quoi qu'il arrive, il suivra la vieille devise des Tirailleurs : « Marche ta routé ».
Candide en treillis et rangers, il ne se voile pas la face et ne nous cache rien : oui, il fallait faire parler Les prisonniers terroristes et oui, tous tes moyens étaient bons, mais ceux employés contre te FLN visaient à empêcher de sanglants attentats. Oui, la « corvée de bois » existait, des deux cotés d'ailleurs, mais c'était la « loi » de la guerre dans une guerre qui n'en connaissait plus.
Ce témoignage bouleversant qui est comme le carnet de bord d'un jeune homme faisant office d'officier de renseignements est précieux à plus d'un titre : au-delà des clivages et des mensonges historiques, il nous livre des souvenirs vivants, et narrés directement, de plus de deux ans de patrouilles, de traques, de combats et d'accrochages et rectifie bien des erreurs et des impostures.
Mais c'est aussi un récit alerte et comme joyeux des souvenirs aventureux de toute une génération. Avoir 20 ans en Algérie, n'était-ce pas aussi exaltant .ce tragique ?
A.D.G.. (Écrivain-journaliste)"
"Ce livre n'est ni un roman ni un manuel militaire nostalgique d'une guerre que l'on a dite « sale », celle d'Algérie dans les années 1950-60. Ce sont les aventures vraies, racontées sans fioritures ni enjolivements, par un garçon appelé au 6' Spahis, qui crapahuta vingt-cinq mois, de pitons en djebels entre Babors et Hodna, dans l'Ouest constantinois.
Enseignant et pied-noir, Jean-Paul Angelelli sait pour quoi il combat les « feus » : pour son ...
Guerre d'Algérie ; Histoire ; Appelés ; Bordj Bou Arréridj, arrondissement ; Putsch d'Alger
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