Documents  Jean Curutchet | enregistrements trouvés : 29

"plusieurs centaines d'ouvrages ont déjà été écrits sur la fin de la guerre d'Algérie. Aucun d'eux n'avait jusqu'ici, semble-t-il, rendu compte avec autant de rigueur et de
sérieux des différents aspects de la guérilla urbaine menée en 1961/62 à Alger, (et aussi à Oran, à Sidi Bel Abbés ou à Constantine) par une poignée de Légionnaires et de Français d'Algérie qui s'étaient rangés sous les ordres du Lieutenant Degueldre,
Pour mener à bien ce travail d'historien, Vincent Guibert a puisé aux meilleures sources écrites ou orales. Les différents entretiens qu'il a eus avec des chefs historiques de l'OAS en Algérie (Pérez, Susini) et avec les responsables et les survivants des différents commandos Delta jettent un jour nouveau sur l'organisation des Deltas, sur leur recrutement, leur formation, les moyens mis à leur disposition par Degueldre dès les premiers instants de sa clandestinité.
Les activités opérationnelles proprement dites sont ensuite étudiées dans le détail : recherche du renseignement, préparation des opérations ponctuelles, des coups de main, techniques de combat, etc... L'étude s'achève sur les conséquences désastreuses de l'arrestation de Degueldre pour l'OAS.
Le lecteur trouvera aussi dans cet ouvrage des reproductions de bulletins de renseignements, d'ordres et de compte-rendus d'opérations, bref des documents de première importance pour comprendre le fonctionnement des Deltas.
Outil indispensable à l'érudit et à l'historien à la recherche de références sur la fin de la (première) guerre d'Algérie, ce livre constitue en fait un vibrant hommage au courage malheureux des derniers défenseurs de l'Algérie française."

Ce bloc-note est un recueil de ces histoires qui se racontaient le soir au bivouac, au foyer ou au mess.
Des histoires que tout le monde s'approprie parce qu'elles font partie de la mémoire collective d'une génération: les
appelés d'Algérie. Ces histoires, rassemblées au fil de rencontres en tête à tête, lors des soirées d'Amicales des anciens de tel ou tel régiment, au cours du voyage annuel des AC. du comité de..., consignées dans des journaux intimes, des carnets de bord
ou des journaux de marche, constituent notre patrimoine «culturel» en matière de guerre d'Algérie, de cette guerre qui
n'osait pas dire son nom.
Des histoires d'hommes, sans jugement de valeur, sans politique ni polémique, dont la diversité même permet à
chacun de se faire sa propre opinion ou tout simplement de se souvenir.

Enseignant en communication à l' Université de Grenoble Michel Bonnaventure a eu un parcours exceptionnel, des
Arts appliqués de Paris aux djebels algériens, du bateau- stop en mer de Chine à la roulotte irlandaise, du chemin de
Compostelle aux pistes sahariennes !
[Quatrième de couverture]

"Après avoir retracé dans un précédent ouvrage
l'histoire des membres de sa famille venus s'installer en Algérie vers 1835, Suzon Pulicani-Varnier a décidé de remonter plus loin encore dans le passé, à la recherche des racines métropolitaines de ses ancêtres pieds-noirs.
Au terme - et au prix - d'un patient et ardent travail de recherches menées dans les archives publiques ou familiales, l'auteur nous présente une étonnante galerie de portraits, depuis Noble écuyer Pierre Guillin, l'ancêtre bourguignon, jusqu'à Hugues, l'adolescent plein de complexes, en passant par Agathe qui sut déployer tant d'énergie et d'ingéniosité pour sauver son mari du Moloch révolutionnaire de 1789, etc... Sans oublier Ernestine, l'intrépide Numide, dont il avait déjà été question dans Jeté sur la terre d'Algérie.
Avec Pied-Noir d'où viens-tu ? Suzon Pulicani-Varnier complète agréablement une saga familiale déjà exceptionnellement riche."

"Ecrits en exil à partir de notes prises au jour le jour entre 1954 et 1962, les carnets de route de Joseph Ortiz sont réédités aujourd'hui à la demande de ses plus fidèles amis : en 35 années ils n'ont pas pris une seule ride.
II suffit en effet d'en lire quelques pages pour se retrouver tout aussitôt emporté dans le tourbillon des espérances et des déceptions algériennes entre 1958 et 1962.
Et pour admirer la façon dont Jo Ortiz parvint à tenir le cap, envers et contre tous, poursuivant inlassablement l'objectif qu'il s'était fixé une fois pour toutes : le maintien de l'Algérie dans la France.
Son livre est un vibrant hommage rendu au magnifique courage de tant des siens, pour lesquels le respect de la parole donnée, le sens de l'honneur et la fidélité à la terre natale n'étaient pas de vains mots.
Mais c'est aussi l'occasion de clouer nommément au pilori de l'Histoire tous les acteurs de premier ou de second plan dont les promesses non tenues et les revirements de dernière heure précipitèrent la perte de l'Algérie Française.
Et tant pis pour les susceptibilités froissées !"

Pour s'être engagé aux côtés des derniers défenseurs de l'Algérie Française, Gérard Meulien fut contraint d'achever son service militaire en Métropole. Mais après l'indépendance il retournera à Alger, pour aider sa famille à faire face à la situation créée par la maladie de son père qui était resté au "pays natal". Arrêté et torturé par la Sécurité militaire algérienne, il sera incarcéré pendant de longs mois à la célèbre prison Barberousse d Alger.

Avec force détails mais sans jamais faire montre du moindre sentiment de haine envers ses bourreaux - il nous décrit le calvaire enduré par tous ceux qui, comme lui, eurent le malheur de tomber entre les mains de tortionnaires algériens.

Bien plus, en s'appuyant sur des exemples précis et sur des anecdotes vécues, il témoigne de ce qu'était devenue la vie de tous les jours dans une Algérie fraîchement indépendante où l' injustice et la corruption généralisées annoncent l'émergence future du mouvement islamiste et la guerre civile qui déchire aujourd'hui ce malheureux pays.

Un témoignage courageux et prémonitoire. L'auteur, né en 1941 à Alger, vit actuellement en Floride où il a crée sa propre entreprise.

"Henry Foley (1871-1956) fit toute sa carrière de médecin militaire en Algérie. D'abord dans les territoires du Sud, sur les confins algéro-marocains non encore pacifiés, où il fit en 1907 une découverte capitale concernant la transmission de la fièvre récurrente. Et où il passera trente ans de sa vie. Puis à l'Institut Pasteur d'Alger où il poursuivra pendant trente cinq autres années une double activité de recherches et d'enseignement avec la même foi, la même passion, le même désintéressement.
II formera ainsi plus de 300 médecins militaires destinés à servir dans les oasis du Sud Algérien.
Ce livre à la gloire de l'épopée saharienne nécessita plus de six années de travail et de recherches de la part de son auteur, le médecin général Paul Doury. II comporte une très riche iconographie et des correspondances inédites de Lyautey et de diverses personnalités du monde médical : Edmond Sergent, Charles Nicolle, Albert Calmette, etc..."

"ORAN, la ville de tous les possibles...
Norbert Bel Ange déroule sous nos yeux toute l'histoire du grand port méditerranéen, depuis les Carthaginois jusqu'à l'époque moderne.
I1 nous emmène dans une longue promenadedécouverte à travers un Oran dont les rues au spectacle sans cesse renouvelé ont salué Cervantès, Maupassant, Pierre Loti, Appollinaire. Et aussi Joseph Kessel, Albert Camus et l'enfant chéri de la ville, Emmanuel Roblès.
Mêlant étroitement riche iconographie et courts textes descriptifs ou narratifs, l'auteur est parvenu à cerner de très près la réalité fugace d'une ville tout à la fois chaleureuse et rebelle, sensible à tous les plaisirs et prête à succomber à toutes les tentations..."

"Julienne est sexagénaire. Une kyrielle de bambins l'entoure à qui elle offre le meilleur d'elle-même avec un entrain et une générosité lumineuse qui cachent pourtant des souvenirs atroces, des blessures encore mal cicatrisées.
Lequel de ses petits enfants sera pour elle le miroir de son passé ? Lequel sera capable de l'aider -et par quel miracle, au delà des mots- à régler ses propres problèmes psychologiques ?
Finalement ce sera avec l'enfant venu d'ailleurs, et avec lui seul, que Julienne entreprendra de nouer une véritable complicité tacite, une proximité de coeur fondée sur la souffrance, le seul lien qui leur soit vraiment commun.
Alors pour l'enfant blond, maltraité et torturé à l'aube de sa vie, Julienne écrit des "Contes" à lire plus tard, quand le temps aura fait son oeuvre et mûri le petit homme. Des anecdotes vécues, des histoires vraies, qui le mettront en garde contre les êtres malfaisants que l'on rencontre un peu partout. Des récits qui poseront, au sujet de ces êtres, les vraies questions.
Ce livre nous donne une belle leçon de courage et d'optimisme : chaque fois que nous affrontons avec fermeté les épreuves que nous imposent les forces du mal, celles-ci sont finalement défaites et la victoire nous attend au bout du chemin."