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"Commencée avec le débarquement de 1830,1a conquête de l'Algérie
s'étend sur un quart de siècle jusqu'à l'occupation de la Kabylie,
de Charles X à Napoléon DI. C'est l'armée d'Afrique qui est alors investie
de tous les pouvoirs et qui crée, pour administrer de si vastes territoires,
le système des "bureaux arabes".
Pionniers de la pénétration française au sein des populations musulmanes,
à la fois bâtisseurs et policiers, juges et despotes, les officiers français des
bureaux arabes seront les "Maîtres Jacques" de la colonisation, avant d'être
dénoncés par les colons européens de plus en plus nombreux comme
les représentants d'un archaïque "régime du sabre".
L'étude de leurs archives, abondantes et précises, a permis à l'historien
Jacques Frémeaux de retracer l'existence quotidienne des campagnes
algériennes au milieu du siècle dernier, en faisant revivre des personnalités
attachantes, comme le général Margueritte et le bachaga Ben Yahia,
ou controversées comme le colonel Beauprêtre.
Parler de cette Algérie en France et aujourd'hui ce n'est pas faire
de l'érudition gratuite car il s'agit d'un passé commun que, bon gré mal gré,
descendants des "conquérants" et descendants des "conquis"
doivent apprendre à gérer.
Des illustrations, des cartes, un glossaire, des documents complètent ce
nouvel ouvrage de la collection "Destins croisés"." (4ème couv.)

Par fidélité posthume à son mari pied-noir qui était retourné à
Alger après vingt ans d'exil, une femme décide de refaire son
voyage, par la mer, comme lui.
Parcourant la ville, elle croise ses traces, ainsi que celles d'un
autre homme qu'elle avait aimé auparavant.
Mais ce voyage dans la mémoire est aussi l'occasion de la
découverte de la Nouvelle Alger avec ses foules adolescentes,
ses policiers en civil, ses mœurs musulmanes, ses mosquées
neuves, la violence latente de l'Islam.
Ce roman de nostalgie et de ferveur, d'ouverture aussi sur un
avenir difficilement déchiffrable, est le troisième de l'auteur
reconnu de La Racine obscure. [Quatrième de couverture]

"Le livre de la cuisine du pays perdu, tel pourrait être le titre de cet ouvrage déjà vendu à plus de 120 000 exemplaires. Son succès persistant a bien des raisons : c'est un livre parfaitement réussi, complet, pratique et qui contribue à la mémoire d'un pays toujours présent dans le souvenir du million de pieds-noirs qui dut l'abandonner dans l'été tragique de 1962.
Cette édition, revue et enrichie, s'adresse plus particulièrement à la nouvelle génération, celle qui n'a pas connu la lumière du berceau familial mais qui demeure viscéralement fidèle à ses traditions, à commencer par celles de la table que les mères pieds-noirs ont su perpétuer au-delà de la Méditerranée.
Lucienne Karsenty et sa fille Irène ont receuilli ces recettes de famille, encore jamais formulées pour la plupart, d'une cuisine originale et savoureuse qui demeure pour les jeunes l'un des derniers biens qui les rattachent au pays perdu.
Les sardines en escabèche, la shorba, la soupe à la menthe, les briks, le caldero, la meguena, l'hasban, les innombrables accompagnements de couscous, le barbouche, la loubia, le méchoui..., autant de noms qui embaument un florilège de recettes qui risqueraient fort d'être oubliées sans le livre d'heures gastronomiques d'Irène et Lucienne Karsenty, gourmande et dévote communion des souvenirs."(4eme de couverture),