Documents  Ed. de l'Atlanthrope | enregistrements trouvés : 34

"C'est dans le Constantinois, vieille terre de légendes et de croyances populaires, où il a grandi parmi les villageois arabes et berbéres, que Norbert Poupeney a puisé la substance de ses récits. Une série d'histoires parfaitement authentiques qui prennent sous sa plume une dimension fantastique.
Tout l'art du conteur est là. Et le lecteur a parfois bien du mal à distinguer le réel de l'allégorique.
On se prend alors à rêver à l'époque, pas si lointaine, où toute la famille se réunissait le soir près de la cheminée pour écouter les anciens raconter de fabuleuses histoires. Chacun était tout oreilles. Et c'était un ravissement."

" L"Algérie source d'inspiration littéraire depuis l'Antiquité jusqu'en 1962", est un survol de plus de deux millénaires sur les écrivains d'ethnies et de confessions différentes qui se sont succédés sur cette terre. Pays envoûtant qui a fortement influencé leur talent , aiguisé leur sensibilité. D'Hérodote à Camus, en passant par Pline l'Ancien , Apulée de Madaure, saint Augustn, Cervantes, Gide , Fromentin, Brua et Jean Brune, c'est l'éblouissement et le destin tragique de cette partie du Maghreb que nous découvrons dans cet ouvrage.
L'auteur : Andrée Montero a vécu son enfance à Rio-Salado. Rapatriée d'Algérie après la nationalisation des biens, elle vit depuis en Languedoc. d'origine terrienne, professeur de lettres, elle a publié cinq ouvrages : Jeanne ( 1962) , l'autre rivage (1966), Rio Salado ( 1980), Les persiennes ( 1984) , le cri retenu ( 1987) .

"Le 16 mars 1871, des milliers de Kabyles se lancent à l'assaut de Bordj Bou Arreridj. A leur tête, El Hadj Ahmed et Mokrani qui quelques jours plus tôt a envoyé sa démission de Bachagha de la Medjana.
Un siège éprouvant commence pour les défenseurs et pour les familles réfugiées dans le fort.
L'arrivée le 26 mars d'une colonne de secours venant de Sétif permettra l'évacuation des civils. Mais la garnison devra tenir jusqu'au 2 avril pour que l'étau enfin se desserre autour du Bordj.
Les militaires de la colonne de la Kabylie orientale vont ratisser le djebel de façon systématique pour combattre les insurgés qui ont déclenché la Guerre Sainte dans divers secteurs.
El Mokrani tombera mortellement blessé le 5 mai 1871 près d'Aumale.
« Féodal anachronique, et Mokrani représente la dernière grande figure d'une noblesse militaire algérienne, écrit Francine Dessaigne. Sa mort marque la fin d'une conception de la vie, sinon d'une lignée, l'effacement d'un monde tandis que s'en ouvre un autre : l'Algérie vraiment française construite par la IIIe République.»"

"« Encore un livre sur la guerre d'Algérie !» serait-on tente de dire. Et puis on lit, et, dès les premières pages, le charme opère. Car personne, sans doute, jusqu'à ce jour n'avait fixé avec une telle vérité et une pareille fraîcheur, les sentiments, les réactions d'une jeunesse confrontée quotidiennement à la cruelle réalité d'un destin qui va longtemps hésiter avant de basculer irrésistiblement.
Marie-Jeanne Rey avait 16 ans en 1954, l'âge de l'insouciance et des rêves. Elle va vivre dans Alger au fil des mois, des années, le calvaire des Pieds-Noirs incompris, bafoués et abandonnés par leur patrie, rejetés en bloc par les métropolitains, contraints de se battre contre le monde entier qui leur refuse le simple droit de vivre sur la terre où ils sont nés.
Elève du Lycée Delacroix, institutrice à la Casbah, femme d'un gendarme métropolitain, son témoignage est précieux. II est avant tout d'une sincérité criante. Avec simplicité, elle nous livre ses souvenirs, ses joies, ses colères, ses espoirs, sa douleur, dans un grand mouvement qui force la sympathie.
« Mémoires d'une écorchée vive » fait revivre les mille et un événements grands ou petits qui ont marqué la vie algéroise entre 1954 et 1962.
L'ouvrage est un vibrant plaidoyer pour un peuple volontairement sacrifié."