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"A la fin de son premier livre, au dernier soir de l'effondrement de la révolte militaire d'Avril 1961, le capitaine Sergent demande à l'un de ses compagnons Par où allons-nous commencer ? Cette question était alors difficile à poser. On ne concevait de résistance à la politique d'abandon que sur le territoire algérien. Le capitaine Sergent, cependant, débarque clandestinement en France et commence d'y organiser la lutte. L'amnistie maintenant totale permet à l'auteur de révéler les rôles exacts des principaux acteurs de cette aventure passionnante, avec ses espoirs, ses échecs, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, suivie de peu par l'exécution du lieutenant Degueldre. Un cycle s'achève. Un cycle seulement, car la sérénité et l'absence de toute polémique des jugements du capitaine Sergent font de ce livre un document qui se situe déjà au niveau de l'Histoire et un engagement politique... une espérance pour l'avenir. L'officier de Légion qui met sa peau au bout de ses idées fait place à un homme nouveau.
LA BATAILLE est la preuve que Pierre Sergent n'a pas manqué son exil."

"Maintenant que tout est joué, et qu'il ne s'agit dès lors ni de condamner ni d'absoudre, mais seulement, ce qui est certes plus difficile, de comprendre...
Préface de Me Richard Dupuy
Dans ce livre, le Colonel Bastien-Thiry se profile à travers ses écrits, à travers le témoignage de ses camarades et l'évocation des siens, TEL QU'IL FUT EN VÉRITÉ.
Dix ans après le procès de l'attentat du Petit-Clamart et l'exécution de Bastien-Thiry auquel de Gaulle ne pardonna pas son langage d'État, l'implacable clairvoyance de sa Déclaration devient prophétique.
Le moment est venu de donner le témoignage de la vie d'un homme qui a payé de son sang le courage de défendre ses idées." (4ème de couverture)

"Rarement la réédition d'un livre ne s'est imposée avec une telle acuité. Cette nouvelle édition, complétée par les récents événements du Moyen-Orient, est à la fois un témoignage et un document. Il établit la continuité de l'histoire de la découverte des sources d'hydrocarbures depuis le début du siècle, à travers celle de ce géologue de génie.
Il nous a paru intéressant, au moment où le dictateur de Bagdad envahissait, le Koweit de relier l'histoire occulte du pétrole découvert au Sahara par Kilian, à celle des gisements fabuleux du désert arabique.
On a assisté, au cours de l'été 1990 à la ruée de bâtiments de guerre, de bombardiers, de chars et de milliers d'hommes, venus d'un même élan; défendre un petit émirat pas plus grand que trois départements français.
Quelle matière stratégique offrait un intérêt assez puissant pour justifier le déplacement d'une telle armada en si peu de temps ? Le pétrole... tout simplement parce qu'il représente pour l'Occident, l'une des sources principales du développement du monde industriel et, pour le monde Arabe, une arme redoutable.
Or, il y a 40 ans Conrad Kilian, le découvreur des gisements sahariens et fezzanais, décédait à Grenoble dans des circonstances obscures, après s'être battu toute sa vie pour la défense d'un pétrole français. Géologue de génie, il allait personnifier pendant le premier tiers du XXe siècle, la lutte impitoyable que se livrèrent les magnats de l'or noir.
Son "suicide" constituait le premier épisode de l'histoire occulte du pétrole, prélude aux combats titanesques qui se préparent autour du Golfe Persique."

"Ce texte, toujours d'actualité, s'adresse à toutes celles et à tous ceux qui ont des responsabilités humaines.
Et pourtant, près d'un siècle s'est écoulé depuis la parution dans le numéro du 15 mars 1891 de La Revue des Deux-Mondes d'un article intitulé Du rôle social de l'officier dans le service militaire universel. II allait soulever une véritable tempête.
L'anonymat de son auteur, le jeune capitaine Lyautey, allait rapidement être découvert. Il fut traité de révolutionnaire par ses pairs, tant il bouleversait les idées reçues et les habitudes de l'époque.
Aujourd'hui, ce texte plusieurs fois édité sous le titre Le rôle social de l'officier n'a pas vieilli. Il témoigne de la clairvoyance et l'étonnante prescience du futur maréchal de France qui pose tout le problème social dans la société moderne.
Ce livre a une portée universelle, car au-delà des officiers, Lyautey s'adresse aux éducateurs et aux cadres de la nation.
Il nous montre aussi pourquoi et comment notre société doit donner la primauté à l'action sociale pour sauvegarder les valeurs fondamentales d'un humanisme qui respecte l'homme face au matérialisme qui veut l'asservir." (4ème couverture)

"... Quelle présentation plus juste de l'homme que l'image que luimême propose dans l'avant-propos du livre dont celui-ci est la suite, Le pont de Bereq'Mouch ou le bon de mille ans?
II s'y définit comme un Berbère-Français et le trait d'union qui relie fortement les deux termes n'est pas négligeable. Placé par la naissance à cheval sur deux sociétés dont l'histoire avait associé les destins, plutôt que de choisir l'une contre l'autre, il a voulu très délibérément les unir dans son existence et a voué sa vie entière à les faire dialoguer.
Sans renier ses origines, sans jamais rompre les liens qui l'unissaient à sa Kabylie natale, il a opéré une double conversion : à la culture française et au catholicisme. Pour être originale, cette trajectoire n'en a pas moins une signification exemplaire : comme A.Iba Zizen l'observe lui-même, entre son point de départ et son point d'aboutissement s'inscrivent les soixante dernières années de l'histoire de l'Algérie.
Quant à l'intervalle qui sépare la tribu de son enfance et le Conseil d'État où cet avocat terminera sa carrière professionnelle, en mesure l'ampleur le sous-titre de son premier livre : un bon de mille ans. Voilà qui suffit à faire pressentir la portée du témoignage...
René RÉMOND"