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Monographie

H 0 L’aventure riffaine et ses dessous politiques

Hubert-Jacques

Ed. Bossard

1927

A00522

Maroc ; Protectorat du Maroc ; Rif, campagne du ; Guerre du Rif ; Abd el Krim

Numéro d'inventaire : 81152

Niveau d'autorisation : Public

Sommaire : PREMIÈRE PARTIE
I
Dès 1922, nous causons avec Abd el Krim. — Ses émissaires ont toujours été entendus.— Les instructions générales du maréchal Lyautey à ce sujet. — En 1922 Abd el Krim pénètre déjà en armes sur le territoire de nos tribus. — L'organisation allemande sur les bords de l'Ouergha. — Le texte d'un document dont on a fait grand état, sans avoir jamais osé le publier.— Intermède comique ou les mésaventures de trois ambassadeurs riffains. — Au printemps 1924, Abd el Krim révèle insolemment ses prétentions.— Un raisonnement extravagant. — C'est en 1924, alors que nous n'avions pas encore franchi l'Ouergha, qu'Abd el Krim attaque les Beni Zéroual. — Nous parlementons cependant avec lui dans l'espoir de maintenir la paix 13

II
Abd el Krim pris en flagrant délit de fourberie. — Il cherche à gagner du temps, mais reconnaît formellement les limites de notre zone. — Appelés par les tribus, nous franchissons pacifiquement l'Ouergha. — Déclarations sensationnelles du propre émissaire d'Abd el Krim qui reconnaît spontanément la duplicité de son ersatz de sultan. — Les populations de l'Ouergha nous font un amical accueil. — Si nous avions eu quelques bataillons de plus I... — La réduction implacable de nos effectifs. — Abd el Krim proclame la guerre sainte, et cherche à soulever contre nous toutes les tribus. — Il ordonne l'attaque de toutes nos positions. — Les conséquences des revers espagnols — Dès le 27 février 1924, le maréchal Lyautey expose ses vives appréhensions au gouvernement 40

III
Le maréchal Lyautey adresse au gouvernement, le 20 décembre 1924, un important rapport sur la situation générale. — L'Ouergha considéré comme « front passif ». — Trop de chats à fouetter. — Nous n'avons que 9 bataillons de réserve.— Averti ssements prophétiques. — Méconnaître la gravité de la situation serait « un aveuglement et une imprévoyance impardonnables s. — 1 milliard 860 millions dépensés sans résultats décisifs. — Ce qu'il y avait à faire et à ne pas f aire. — Ce que ne dit pas le rapport du maréchal Lyautey. 57

IV
L'aube tragique de 1925. — La thèse d'Abd el Krim. — « Je voudrais que les Français m'envoient des gens intelligents, or ils ne me dépêchent que des journalistes ». -- L'art de renverser les rôles. — Une menace riffaine suivie d'ultimatum. — Un ancien cuisinier, sous le coup d'un mandat d'arrêt et de poursuites pour escroqueries, devenu ambassadeur d'Abd el
Krim 72

DEUXIÈME PARTIE

V
L'attaque riffaine. — L'incendie se propage rapidedement sur tout le front. — Notre situation militaire. — Les renforts demandés arrivent en retard. — Les généraux de Chambrun et Heusch aux prises avec l'invasion. — Nous ne pouvons riposter que quatorze jours après l'agression riffaine. — La période héroïque. — Nous cherchons encore à retenir Abd el Krim. — Nouvelle lettre, insolente et orgueilleuse, de ce dernier.— Colombat! Freydenberg ! Noguès! Cambay!--- Les opérations de la colonne Freydenberg. — Au cours d'une série de durs combats, nos postes de Bab Sultan, Bab Ouender, Aïn Matouf, Médiouna, Safsafat;
Mezraoua, Aïn Leuh, Amzez, Taleghza, BouThoumeur et Aster sont débloqués, ravitaillés, relevés ou repliés. — Avec une vingtaine de bataillons à pleine nous lançons une attaque générale sur un front de plus de 250 kilomètres. — Elle est partout victorieuse. — Sont encore dégagés, malgré une résistance ennemie acharnée, nos postes de Bou Azou, Ouled Azam, Bou Adel, Srima, et Sidi M'Hammed. — Magnifique
exploit de légionnaires 91

VI
Le groupe Cambay. — Vingt-quatre heures de combat. — Les partisans du capitaine Mège. — Comment les Branès partirent en dissidence. — Les magnifiques opérations du général Colombat. — Le Bibane. — La délivrance d'Aoudour et d'Archicane. — Le premier combat du Bibane. — Deux audacieuses reconnaissances du général Colombat. — Le second combat du Bibane. — L'évacuation de Mrala. — Les suppliciés d'Outzagh. — Le troisième combat du Bibane. Un fait d'armes sans précédent. — Le quatrième combat du Bibane. — Un scandaleux « limogeage". — Encore les insolences d'Abd el Krim 123

TROISIÈME PARTIE

VII
Le général Daugan prend le commandement en chef du front nord. — La question des postes militaires. Ce qu'en pensait Bugeaud. — Deux instructions du maréchal Lyautey. — De l'utilité des « pots de fleurs ». — L'offensive, « but immuable » du général Daugan, ne peut être entreprise faute d'effectifs. — Les renforts arrivent avec une lenteur désespérante. Freydenberg poursuit ses brillantes opérations. — Le combat d'Astar. — Abd el Krim et la peau de l'ours. — L'héroïque sacrifice d'une poignée d' « indisci-
plinés ». — M. Painlevé se rend au Maroc 171


VIII
Le général Colombat poursuit son activité dans la région centrale — Le poste de Bibane succombe. La fin tragique de Beni Derkoul. — La menace sur Ouezzan. — Une compagnie et demie pour défendre ce secteur 1 — La colonne Defrèrs. — Le renversement des données stratégiques. — Une armée en marche qui aurait des réserves sur l'avant 1— Toujours en retard de quelques bataillons. — On se bat partout. — Nouvelle période héroïque. — Nos postes succombent les uns après les aurtes. Depuis trois mois nos troupes n'ont, pas eu de repos; Luttant sans trêve, effectuant des marches continuelles, accablées par la chaleur, n'étant jamais relevées, elles ont atteint la limite des forces humaines. — Faute de renforts on leur demande encore de nouveaux sacrifices. — « La France n'a plus de troupes à vous donner ', affirme le Président du Conseil. — Les trois bataillons malgaches de M. Painlevé. L'état moral et sanitaire de nos troupes. — Un cri d'alarme du général Daugan et du médecin-chef des services de santé. — 29 combats en 64 jours, sans
compter les attaques de nuit 192

IX
La colonne Nieger. Les journées critiques de Taza. — Cheyab, Bab Mizab, Kef el Ghar, Koubba, Jarfata, Haut-Leben tombent encore aux mains de l'ennemi. — Il nous faudrait à tout prix des troupes de renfort, et l'on n'en annonce toujours pas. — Le général Daugan doit sacrifier Rihana pour sauver Taza.— Les conséquences d'une « erreur » officielle. — Il n'y avait que 3 bataillons malgaches pour Lyautey, mais il y eut 36 bataillons métropolitains et coloniaux pour Pétain 1 — L'éventualité de l'abandon de Taza. Les angoisses du commandement.— Ne pouvant plus tenir, on attaque. — Taza est sauvée. — La question des effectifs.— M. Painlevé a-t-il, comme il l'a affirmé, satisfait à toutes les demandes du maréchal Lyautey 2--
Il est prouvé que non. — Le véritable responsable
se révèle 205

X
Toujours les trois bataillons malgaches de M. Painlevé. — Un mystère éclairci. — L'insistance que met le commandement à réclamer des renforts est qualifiée par le gouvernement d' « exagérée » et de «tendancieuse ». — Contrairement aux affirmations officielles de M. Painlevé le maréchal Lyautey n'a pas reçu les renforts à la date voulue. — « Et ce retard nous a coûté cher », écrit ce dernier. — Une façon spéciale de « suppléer au jeu des poitrines humaines ». — Pas de « nouveau Mexique ». — La mission
de M. Gabrielli à Ajdir. « Oublions le passé... » -
L'opinion, d'Abd el Krim sur la carence espagnole. — Abd el Krim, lui aussi, sait jouer du violoncelle. -
Une leçon bien apprise. — La paix rifaine 222

XI
Les véritables sentiments d'Abd el Krim envers la France. — Quelques lettres édifiantes. — « Je guis décidé à causer aux Français le plus de mal possible. » — Un émouvant 14 juillet à Fez. — Enfin des renforts sont annoncés. — Le général Naulin, sur la demande du maréchal Lyautey, est appelé au commandement en chef du front nord. — L'intervention du sultan Moulay Youssef. — Les méhallas chérifiennes. — L'effectif des renforts. — Le maréchal Pétain vient une dremière fois au Maroc. — Les conclusions de son rapport 239

Tables des Matières : QUATRIÈME PARTIE

XII
La pression sur Ouezzan. — Les incursions riff aines dans le Gharb. — Les brillantes opérations du colonel Freydenberg dans la région d'Ouezzan. — Première intervention des chars de combat. — La jonction franco-espagnole sur le Loukkos. — Cordiale
confraternité d'armes. — Principes élémentaires de la guerre coloniale.— La terrible rançon du retard. — Abd el Krim tient un conseil de la Couronne. — L'opération des Tsoul. — Le retour au bon sens. — Exilés et réfugiés marocains. — La course au pillage. — La reprise des Branès. — Encore les trois bataillons malgaches de M. Painlevé. — Un pays de ruines. — Enfin nous pouvons appliquer les vraies méthodes. — Le succès désisif était assuré... mais
la politique veillait I 255

XIII
On annonce que le maréchal Lyautey est malade. — Il répond ne s'être « jamais mieux porté ». — Le maréchal Pétain est renvoyé au Maroc. — Pourquoi? — M. Painlevé se met en opposition avec lui-même.— Le général Naulin est complètement annihilé. — Le maréchal Lyautey vient passer quelques jours à Paris. — Étrange proposition de M. Painlevé. — Une savoureuse note de presse. — De retour au Maroc le maréchal Lyautey trouve tous ses plans bouleversés. — Les objectifs possibles.— On ne fait pas la guerre à Abd el Krim comme on la faisait à Hindenburg. — A quand l'école des T. O. E.? Comment on gâche une belle opération.— Une manoeuvre de 44 bataillons que personne ne comprend.
— Un faux raisonnement. — L'école d'Amade 277

XIV
La démission du maréchal Lyautey. — Les vœux du gouvernement sont comblés. — Ceux qui se réjouissent. — Les pieds dans le plat. — Une haute leçon de courtoisie et de convenance. — Elle est incomprise du gouvernement.— « ...C'est peut-être bien possible l », dit le maréchal Pétain.— Les nouveaux renforts. — L'Espagne au Maroc. — Ses fautes militaires et politiques. — Ce que lui a coûté le Maroc. — Une offre de collaboration inopportune. Que nous a-t-elle rapporté? — Les « oublis » de l'Espagne. — Occuper, sans occuper tout en occupant 306

XV
La conférence de Madrid. — Accords naval et militaire.
— Répression de la contrebande. — Un geste aimable de l'Amérique. — La solution du moindre effort. — Des opérations que l'on annonce « rapides et décisives ». — L'erreur d'Ajdir. — L'Espagne retrouve « toute sa grandeur historique ». — Ce que tout le monde avait compris au Maroc. — La saison des pluies commence. — Un télégramme étrange. Jonction fictive. — L'aventure de Sidi Ali Bou Rekba.
— Quatre phrases lapidaires : quatre inexactitudes.
-- Les conditions de paix 329
— Le rôle de l'Aviation

XVI
Conclusion 364

Langue : Français

Description matérielle : 379 p.: 18,5 cm, reliure semi-cuir rouge.

Origine : Don

Notes : Table des matières ; Index

Localisation : Silo 4


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