"JOSEPH LANIEL est né en 1889 à Vimoutiers (Orne). Mobilisé le 2 août 1914, il fait toute la guerre au front, comme officier de cavalerie d'abord, puis comme officier d'artillerie, et revient en 1919 avec le grade de capitaine, la Croix de chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre avec quatre citations. En 1919, il est élu maire de sa commune de Notre-Dame de Courson et Conseiller général du Calvados.
En 1932 il est élu député de Lisieux, en remplacement de son père, Henri Laniel. Réélu en 1936, il se spécialise dans les questions économiques et financières. En mars 1940, Paul Reynaud l'appelle aux fonctions de sous-secrétaire d'État aux Finances.
Aussitôt après la débàcle, Joseph Laniel entre dans la clandestinité; il est l'un des fondateurs du Conseil National de la Résistance. Il recevra en 1947 la rosette de la Résistance et la rosette de la Légion d'Honneur. Membre de droit de l'Assemblée consultative nationale, il est élu en 1945 vice-président de l'Assemblée constituante. Au début de 1946, il fonde avec ses amis le Parti Républicain de la Liberté dont il deviendra le président en 1947.
De juillet à septembre 1948, Joseph Laniel appartient au cabinet André Marie comme secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques. Il devient, en. août 1951, ministre des P. T. T. dans le cabinet Pleven, et succède en septembre à Maurice Petsche comme ministre d'État. Il conservera ce portefeuille dans le cabinet Edgar Faure, de janvier à février 1952. Il ne reparaîtra au gouvernement qu'en juin 1953, lorsque le président Auriol le chargera de dénouer la longue crise ministérielle ouverte par la chute du cabinet René Mayer. Joseph Laniel devient Président du Conseil le 26 juin 1953." (4ème couv.)

Numéro d'inventaire : 81803

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : AVANT-PROPOS.
I. - LA POLITIQUE INDOCHINOISE DU GOUVERNEMENT 1
(La formation du ministère. — La situation en Indochine. — Principes de la déclaration d'investiture. — La déclaration du 3 juillet. — Le Plan Navarre. — La question des renforts et de la défense du Laos. — État d'esprit du commandement. L'aide financière américaine. — La politique indochinoise.)

II. — DIEN-BIEN-PHU : Les événements militaires 29
(La campagne d'automne. — Décision de la conférence de Berlin. — L'occupation de Dien-Bien-Phu. — La décision du 3 décembre. — Optimisme du commandement : la mission de l'amiral Cabanier. L'effet de surprise de l'artillerie ennemie. — La conception stratégique de la bataille. — L'attaque du 13 mars. — Les fautes tactiques. — Le double front indochinois.)

III. — DiEN-BIEN-PHU : L'action du gouvernement 65
(Rôle du gouvernement dans l'occupation et la bataille de Dien-Bien-Phu. — La mission Pleven. — Le Comité de Guerre du 6 février. — Retour du président Pleven. — L'intervention du gouvernement auprès des États-Unis pour demander l'appui de l'aviation lourde. — La lutte menée à Paris contre l'entreprise de défaitisme, — Le remplacement de M. Marc Jacquet par M. Frédéric-Dupont.)

IV. — LE PARI DE GENÈVE... 101
(La situation en Indochine après Dien-Bien-Phu. Les directives militaires. — Les négociations avec l'Amérique. — État des négociations à Genève. La démission du gouvernement. — La situation au 12 juin 1954. — Signification véritable de la chute du gouvernement. — Sens et non-sens du Pari de Genève.)
CONCLUSION. 135

Langue : Français

Description matérielle : 139 p.: 20,5 cm.

Origine : Don

Localisation : Silo 4

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1

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1	A00626		[non empruntable]