Documents  Ben Barka, Mehdi | enregistrements trouvés : 14

"Le 29 octobre 1965, une équipe de policiers, d'agents secrets français et de truands enlève le chef de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka devant la brasserie Lipp, à Saint-Germain-des-Prés. Assassiné, on ne retrouvera jamais son cadavre. Ainsi disparaît un des grands leaders du tiers monde alors qu'il s'apprêtait à rentrer au Maroc à la demande du jeune roi Hassan II.
Ben Barka est mort, mais ses assassins ont compté sans la presse. Une poignée d'enquêteurs obstinés rompt la loi du silence. Jour après jour, leurs révélations vont faire éclater le scandale, contraignant le pouvoir politique à s'expliquer. Et quel pouvoir politique : le général de Gaulle en personne, inquiet de la décomposition qui semble menacer soudain la Ve République !
Vingt-cinq ans après, Bernard Violet a rouvert le dossier Ben Barka, interrogé au Maroc, en France, plus d'une centaine de témoins connus ou enfin identifiés.
Les résultats de cette enquête sont stupéfiants. On connaissait le rôle du ministre de l'Intérieur d'Hassan II, le général Oufkir; on ignorait totalement le complot fomenté par un clan occulte franco-marocain d'extrême droite bien décidé à faire payer à Mehdi Ben Barka la difficile décolonisation du Maroc et à ouvrir une crise entre les deux États...
Journaliste à FR3 et TF1 puis indépendant, Bernard Violet est le coauteur de Services secrets sous François Mitterrand (La Découverte) et l'auteur d'une enquête-choc sur la sécurité aérienne, Attachez vos ceintures (Pion)." (4ème couv).

"Maroc, 1952. a Jean-Pierre », jeune policier sportif, rencontre le capitaine Fillette. Celui-ci est chargé, pour le compte du SDECE — le contre-espionnage —, de monter une organisation parallèle de lutte anti-terroriste. En Tunisie, cette organisation est déjà célèbre sous le nom de Main rouge.
Jean-Pierre prend la direction de la branche. action de la Main rouge. Il exécute les ordres donnés directement par la présidence du Conseil. Terroristes, pourvoyeurs d'armes et de fonds, partisans haut placés : personne n'échappe à cette véritable armée secrète de la République, chargée des sales besognes.
À cette époque, Antoine Méléro est policier au Maroc. Ses amitiés nombreuses lui ouvrent bien des portes, trop peut-être, puisqu'on l'a même accusé d'être... le chef de la Main rouge.
Il aborde avec ce document exceptionnel des pages encore mal connues de l'histoire de la décolonisation. Les affaires Ben Barka ou LemaigreDubreuil, par exemple, mais aussi certaines actions relatives à la guerre d'Algérie. Quand les démocraties se mettent à utiliser les mêmes armes que leurs ennemis..."