Documents  Casterman | enregistrements trouvés : 21

"La famille de Joël Alessandra est originaire d’Italie. Au début du XXe siècle,elle a quitté la misère pour l’Eden que représentait l’Algérie, un morceau de la France où tout était à construire. À l’aune de ce que l’histoire a retenu des ‘colons’, Joël se pose une question légitime. Ses grands-parents étaient-ils des exploiteurs, des racistes, des esclavagistes ? Étaient-ils proches de l’OAS ? Ils ont tout quitté du jour au lendemain, ruminant à jamais une rancoeur profonde et légitime contre ce pays, ses habitants et bien sûr De Gaulle. En 2013, armé de son passeport et d’un visa (et accompagné de l’ « indispensable» guide sur place), Joël se rend pour la première fois à Constantine, ville de sa famille. Il est prêt à affronter ses craintes et ses doutes. Ce livre retrace son parcours… semblable à celui de milliers de familles." (4ème couverture)

"Ala veille du déclenchement de la guerre, en novembre 1954, l'Algérie aurait presque pu passer pour une province française. Mais cette idée que l'Algérie c'était la France
ne pouvait faire oublier que tous les hommes n'y avaient pas les mêmes droits, qu'il y avait des colons et des colonisés...
Le vent de liberté qui souffle sur les empires coloniaux aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale n'épargne pas l'Algérie. où l'affirmation
d'une identité nationale se double de la détermination de se battre jusqu'à l'indépendance. Bientôt, la révolte gronde et une guerre cruelle éclate, qui verra
se dresser les uns contre les autres des hommes vivant, jusque-là. sur le même territoire.
Au-delà des événements militaires, ce livre s'attache à parler des hommes, soldats français du continrent jetés dans un conflit qui se déroule loin de chez eux, Français d'Algérie arrachés brutalement à leur terre
natale, militants algériens déterminés à bâtir une nation,
ou civils, premières victimes de la violence aveugle. Aujourd'hui, la question de l'AI Série coloniale
et la tragique histoire de son indépendance réinvestissent
le débat public et interrogent sur la façon dont s'est construite, depuis cinquante ans, la mémoire
de la décolonisation." (4ème couv.)