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"Pourquoi raconter la vie de Mathilde ? Pourquoi remonter dans son passé ? Parce qu'au coeur de l'existence de cette femme, se rencontrent exceptionnellement la force d'un lieu : le bled marocain, les opportunités d'une époque : la première moitié du XXe siècle, et l'énergie d'un caractère bien trempé. Ainsi cette vie de Mathilde est devenue une histoire, la légende d'une jeune fille qui aurait dû rester une modeste couturière émigrée et qui se retrouve à la tête d'une ferme de mille hectares dont elle sera propriétaire ... Lire la suite , mais qui prendront possession d'elle, de son âme, dès le premier jour où Gaston les lui montrera.
L'émigration, le mariage, les naissances, les deuils sont la trame du combat qu'elle mènera pour garder ses terres et rester maîtresse de son destin.
L'auteur, qui a grandi dans cette ferme, essaie à travers cete biographie de retrouver le vécu de sa grand-mère dans ce qu'il a eu de vif, d'éblouissant et de tragique."

"Ce livre tente de faire l'inventaire de la production intellectuelle d'Assia Djebar, l'écrivaine algérienne la plus célèbre et membre de l'Académie française depuis 2005, ainsi que l'inventaire des travaux sur son oeuvre de 1957 à 2009. Il s'agit donc des romans, des poésies, du théâtre, des nouvelles, des études et également des articles parus dans les ouvrages collectifs ou périodiques. Sont répertoriés les interviews de l'auteur, la réception critique de ses oeuvres, à savoir des thèses, essais, livres, revues..., ainsi que les articles de presse qui montrent l'importance de son oeuvre dans le travail médiatique au-delà du champ littéraire.
Cette bibliographie se veut une contribution à la recherche dans le domaine des littératures francophones. La première mouture de ce livre est une bibliographie critique et commentée des travaux de et sur Assia Djebar depuis la parution de son premier roman à nos jours, et elle fera objet d'une publication un jour."

Neveu du Père Teilhard de Chardin, très marqué par son enfance catholique auvergnate, Charles Vallin mena une existence brève

mais passionnée et active de 1903 à 1948, que ce soit sur les plans politique, littéraire ou militaire.

Son parcours, assez exceptionnel, lui fit quitter l'Action française pour se retrouver le bras droit du Colonel de La Rocque au sein d'un parti qui voulait élaborer un ordre social reprenant les termes de La Tour du Pin.

À travers une " biographie prétexte ", cet ouvrage tente de retrouver la trace d'une jeunesse ancrée dans la conviction que la civilisation chrétienne était

la clef de voûte de tout projet de société, rejetant pour cela national-socia-

lisme comme marxisme-léninisme parce qu'également matérialistes.

Pour explorer ses racines, parcours et destinée, l'auteur utilise de nombreux

documents inédits qui vont des correspondances échangées dans les années

1920-1930 avec des écrivains aussi célèbres que Mauriac, Maritain ou

Cocteau jusqu'aux archives concernant la direction de la propagande et la

vie du PSF l'élection de Vallin comme député de Paris puis son départ a

Londres en compagnie de Pierre Brossolette et enfin la grande épopée de la

libération de la France.

Du royaume des ombres, surgissent ainsi des fantômes qui s'habillent de

chair Fantôme d'un père disparu peu de temps après la naissance d'une fille

qui peut enfin faire ainsi sa connaissance. Mais aussi, fantôme d'une droite

qu'illustre une spécificité irréductible quant à ses valeurs et aux ambitions

qu'elle avait pour son pays. .

Ceux qui " ont dit non " venaient d'horizons bien différents et l'histoire doit

s'en souvenir ; prenant toute distance avec l'hagiographie, comme avec les

polémiques, cette " enquête sur une certaine idée de la France " veut se

livrer au lecteur comme un matériau brut.

Au fil des heures et des jours de la vie d'un homme qui fut intimement mêlée

à l'évolution politique nationale de la première moitié du XXe siècle, une

petite lumière pourrait ainsi venir éclairer certaines ténèbres.

Thérèse Charles-VaIlin est titulaire d'un doctorat d'histoire et de sciences poli-

tiques consacré à l' étude des " droites en Algérie " de 1934 à 1939.

Elle est également l'auteur de Tallien, le mal-aimé de la Révolution, paru en 1997.
[quatrième de couverture]

"Le nom de Raoul Salan reste, dans la plupart des mémoires, associé au Putsch et à l’OAS. Ce qui ne représente qu’une année de sa vie a pourtant marqué à jamais l’image qu’a retenue de lui l’Histoire. Il nous a paru injuste que seule demeure dans les esprits son action au cours d’une période qui fut, pour la France et l’Algérie, celle de la discorde et de la violence, mais aussi celle de l’incompréhension et de l’abandon.
A l’heure où le devoir de mémoire semble plus que jamais préoccuper nos contemporains, il importait de montrer de Raoul Salan un visage différent. Ses années de jeunesse, ses actions durant les deux guerres mondiales et la guerre d’Indochine, sa blessure au Levant, ses travaux de route au Laos, son passage au service des Renseignements, ses pourparlers avec les généraux chinois, son voyage avec Hô Chi Minh sont certes moins connus que l’épisode de l’Algérie et ce qui s’ensuivit.
Il fallait mettre en lumière certains de ces faits sans occulter les autres. C’est la raison d’être de ce livre."

"De 1830 à 196, l'Algérie n'a cessé d'être une passion tourmentée pour la France. Homme politiques et hommes d'Etat se disaient liés à la raison d'Etat. Face à la raison d'Etat : des intellectuels pour lesquels la raison d'Etat ne se justifiait qu'à la condition de s'appuyer sur un Etat de raison. D'un côté les politiques : Mendès France, Mollet, Soustelle, Debré, de Gaulle, et de l'autre les intellectuels : Camus, Sartre, Aron, Merleau-Ponty." (Extr. du 4è de couv.)