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"Installé à Alger dès 1863 et actif durant une vingtaine d'années, Claudius Portier est représentatif de la génération de photographes qui suit celle des primitifs, pour laquelle la photo est devenue une activité commerciale.
À côté des portraits réalisés en studio pour une clientèle aisée Portier a aussi créé une série d'épreuves destinées aux touristes qui commencent à venir plus nombreux visiter l'Algérie.
Ces « hiverneurs », dont beaucoup d'Anglais, sont attirés par le caractère oriental de la ville d'Alger qui leur donne l'impression de découvrir les mystères des Mille et une nuits. En outre ils bénéficient de toutes les commodités que peut offrir une ville déjà fortement occidentalisée et profiter des nombreux circuits touristiques facilement accessibles depuis la ville.
La collection de photos créée par Portier constitue aujourd'hui un précieux témoignage de l'ancienne cité dont une grande partie a disparu, emportée par les remaniements qui ont accompagné son expansion.
Les prises de vues de Portier ne sont pas seulement des photos touristiques : il y a dans son travail une véritable recherche esthétique dans la présentation des personnages aussi bien que dans le traitement des étoffes et de la lumière qui montre que, pour lui, la photographie est un mode d'expression à part entière.
Réalisées dans le contexte de l'époque, ses oeuvres révèlent la fascination du photographe pour la ville d'Alger, pour l'originalité de son architecture, pour la diversité de sa population ainsi que pour l'exubérance de sa végétation.
Elles montrent aussi l'attachement du photographe pour ce pays, à une époque où nul n'avait le pressentiment des batailles qui allaient s'y dérouler.

De formation scientifique, l'auteur se consacre à un travail de recherche sur les photographes qui ont opéré en Algérie au XIXeme siècle.
Il est coauteur du catalogue de l'exposition « Photographes en Algérie au xne siècle » présentée au musée-galerie de la SEITA à Paris en 1999 et auteur d'un ouvrage sur le photographe Félix Moulin, publié en 2014." (4ème de couverture)

"L'auteur est né en Touraine en décembre 1938. Appelé sous les drapeaux le 7 janvier 1959, il débarque à Alger le 11 du même mois, où après six semaines d'une instruction rondement menée, il participe à des interventions de maintien de l'ordre et de bouclage de casbah.
Incorporé au 4' Groupe de Compagnies Nomades d'Algérie, implanté à Ain Oussera dans le sud Algérois, il est affecté au 16' Escadron à cheval, qu'il rejoint à Guelt le 6 mai. Immédiatement engagé dans l'opération " Langouste *, il reçoit le baptême du feu le 10 mai, journée au cours de laquelle les troupes nomades montent à l'assaut du massif montagneux de Bouïra Sahary et des falaises de la Gaada pour y neutraliser une bande rebelle.
Après trois semaines consécutives de nomadisation dans le bled, il retrouve Bordj Randon à Guelt où l'attendent de nouvelles sorties opérationnelles et d'interminables chevauchées dans la région du Sebaa Rous (les Sept Têtes), connue pour ses conditions climatiques excessives faites de vents de sable et de températures sahariennes.
Rare cadre européen à avoir vécu près de deux ans au sein d'une unité militaire exclusivement composée d'indigènes algériens, l'auteur vous fait connaître les Compagnies Nomades d'Algérie, descendantes des goums marocains. Il vous apporte également des informations inédites sur le conflit, sur l'action des troupes de pacification et sur les populations nomades des Hauts Plateaux et des lacs salés, qu'il a bien connues."

"Ce livre est un lien social, celui de la mémoire du coeur et de l'âme, un hommage à mon Père, le poëte Marcello-Fabri et à ses amis d'hier et d'aujourd'hui.
En tournant là notre esprit, c'est tout un trésor d'impressions et de souvenirs de vie artistique de cette France d'Algérie, tant aimée, que nous désirons transmettre par l'esprit aux générations futures des deux rives de la Méditerranée. Puissent-elles accueillir cet héritage de l'esprit comme des lucioles.
Ce fut toujours l'espoir de mon père."